Un outil dédié au développement d’une filière innovante

Intégré dans le Pôle d’excellence régional BTP animé par Artois comm., le lycée de travaux publics de Bruay-la-Buissière va prendre de l’ampleur et devenir un campus dédié à cette thématique.

Le Lycée de travaux publics va devenir un véritable campus où se mêleront enseignement et activités de recherche.
Le Lycée de travaux publics va devenir un véritable campus où se mêleront enseignement et activités de recherche.
D.R.

Le lycée de travaux publics va devenir un véritable campus où se mêleront enseignement et activités de recherche.

Le campus des travaux publics de Bruay-la-Buissière prend forme. En effet, la construction de l’extension de l’actuel lycée devrait être engagée prochainement.  La procédure suit son cours et quatre cabinets d’architectes vont être sélectionnés afin de plancher sur un projet de maquette. Inauguré en 1972, cet établissement jouit d’une solide notoriété, qui dépasse largement le cadre régional, et il va prendre une nouvelle dimension dans un avenir proche.  Ce dernier fera notamment la part belle à l’alternance. Un vent de modernité va souffler sur ce campus qui sera doté d’outils numériques de dernière génération tels que des simulateurs de conduite d’engins.  Au total, 15 millions d’euros vont être investis pour développer la partie matérielle. Parallèlement, le chantier de l’internat dédié à l’alternance va être lancé au second semestre de l’année 2015 et 11 millions d’euros seront consacrés à la concrétisation de ce projet.

Lieu de recherche. Le campus, qui s’étendra sur près de 100 hectares, dispensera des formations allant du CAP au doctorat. L’université d’Artois et l’Ecole des mines de Douai seront associées aux travaux menés par cette infrastructure qui portera des programmes de recherche. Le lycée sera en connexion directe avec les entreprises spécialisées dans les travaux publics. Cette filière innovante va trouver à Bruay-la-Buissière un centre qui les accompagnera dans leurs ambitions de développement. Le campus répondra  à leurs attentes et mènera des études sur des sujets comme la route intelligente, la route durable, le recyclage et le réemploi de matériaux… Toutes les professions liées à cette branche d’activité, des techniciens aux enseignants, vont se croiser sur ce lieu et pourront échanger sur des problématiques concrètes.

Cet outil doit tirer les jeunes vers le haut, comme l’explique Pierre Moreau, vice-président d’Artois comm., chargé des questions liées au développement économique : «Imaginez que Les lycéens inscrits en CAP ou en bac pro seront associés à ces programmes de recherche. Ils travailleront en lien avec des ingénieurs qui auront besoin de tester des technologies nouvelles. Forcément,  cette manière de fonctionner suscitera l’envie d’aller plus loin dans leur cursus. On crée les conditions pour qu’ils réussissent le premier cycle et pour qu’ils veuillent ensuite enchaîner vers le second, et, pourquoi pas, se tourner vers un BTS, un DUT, une licence, un master…»    

Jusqu’à 150 apprentis vont pouvoir fourbir leurs armes ou parfaire leurs connaissances au sein de cet établissement dès la rentrée 2015.