Le centre-ville de Dunkerque est désormais accessible à la technologie 4G qui permet d’amener plus de flux et de contenus sur les téléphones portables et autres PC mobiles. Une première sur la Côte d’Opale, célébrée le 4 avril dernier dans les locaux dunkerquois d’Orange.
Dominique Naëls, vice-président de la CCI Côte d’Opale, Michel Delebarre, sénateur-maire de Dunkerque, et Laurent Vitou, directeur régional d’Orange (de gauche à droite).
Sur la Côte d’Opale, Dunkerque a pris une longueur d’avance en termes de technologie. L’opérateur Orange a en effet lancé le 4 avril ses formules 4G. «Nous avons modernisé le réseau, activé de nouvelles cartes dans les armoires techniques afin de pouvoir être prêts pour les 50 000 habitants du cœur de ville dunkerquois», explique Jean-Michel Maton, responsable du déploiement 4G dans la région grand Nord. Accompagnant le plan national du très haut débit, Orange lance ses formules grand public et professionnelles dans 15 agglomérations et 50 villes françaises. Dunkerque a été retenue avec Lille car elle dispose d’un réseau filaire conséquent. «Ce sont des milliards d’investissements au niveau national», souligne Philippe Beaujard, directeur Orange sur la Côte d’Opale. Orange et SFR avaient répondu aux appels à projets de l’Arcep (Autorité de régulation des télécommunications) : à Orange les agglomérations et à SFR les centres-villes.
Orange au cœur des réseaux. Pour ne pas doubler les réseaux et optimiser les investissements, SFR et Orange se sont accordés sur une répartition des zones sur la Côte d’Opale. SFR couvrira Calais et Boulogne ; pour Orange, ce sera Berck, Saint-Omer et Dunkerque. «Orange investit 11% de son chiffre d’affaires dans les réseaux. Soit 2,6 milliards d’euros en 2012», a déclaré Laurent Vitou, directeur régional d’Orange. L’entreprise compte amener la 4G à toute l’agglomération d’ici cinq ans. Avant la fin de l’année, l’opérateur pense que l’ensemble de la Côte d’Opale devrait être couverte. Mais Calais discute encore de la réalisation de sa boucle numérique et Boulogne-sur-Mer n’a pas annoncé de projet en très haut débit sur lequel s’appuie la technologie 4G.