Un nouveau centre de recherche de développementpour Halton Béthune
Halton, le spécialiste du “climat intérieur”, vient d’inaugurer un nouveau centre de recherche-développement high-tech sur le technoparc Futura de Béthune. L’entreprise a profité de cette occasion pour présenter ses différentes activités.
Présente depuis plus de 20 ans sur Béthune, Halton avait fait le choix d’ouvrir une unité de fabrication en France alors que le marché était en train de s’effondrer en Scandinavie puis en France. “Nous n’avions, de ce fait, jamais eu l’occasion de faire une inauguration du site, alors qu’il s’agit d’une chose très importante pour moi”, soulignait en guise d’introduction Mika Halttunen, président du conseil d’administration de l’entreprise. L’inauguration du nouveau centre de recherche-développement, qui avait lieu sur le site de production béthunois, était donc un événement doublement important. Halton possède des sites de production dans neuf pays dans le monde. Aujourd’hui, Halton compte 1 150 salariés, elle est présente dans 23 pays et réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 140 millions d’euros. Le métier de cette entreprise familiale, fondée en 1969 dans une ville de Finlande, est de préserver le bien-être des personnels dans les bâtiments. “La qualité de l’air intérieur est un secteur important. Il représente 40% de l’énergie consommée dans les bâtiments, alors que les gens passent quasiment 90% de leur temps dans ces mêmes lieux, explique le président du conseil d’administration. D’ailleurs, une étude montre que beaucoup de décès sont dus à la mauvaise qualité de l’air.” Dans une entreprise, avoir une bonne qualité de l’air permet d’augmenter le bien-être et donc la productivité des salariés. Halton s’est spécialisée dans ce domaine et répond à toutes les exigences de l’industrie, de la marine, mais aussi des cuisines ou des platesformes offshore. “Ce qui fait notre force, c’est notre proximité avec nos clients, mais aussi les services que nous sommes capables de leur apporter pour qu’ils puissent résoudre leurs problèmes avec notre technologie”, poursuit Mika Halttunen. L’entreprise évolue sur un secteur de niche et il est primordial qu’elle soit à la pointe dans le domaine de la qualité de l’air, de l’énergie et de l’environnement.
Foodservice. Halton a commencé à faire de la fabrication de composants, puis de l’assemblage. Aujourd’hui, elle propose des solutions complètes et sur mesure, avec la volonté d’être présente tout au long de la vie des bâtiments. “Notre stratégie consiste à multiplier par deux la taille de l’entreprise d’ici à 2015.” Dans ce contexte, il était crucial pour Halton d’avoir un laboratoire de R et D sur son site béthunois, le seul en Europe de la division Foodservice qui développe et produit des équipements pour les cuisines (restaurants, écoles, hôtels). “Halton Foodservice est présente mondialement, nous possédons six implantations dans le monde et aurons bientôt une usine en Chine”, détaille Georges Gaspar, directeur de la division Foodservice. Depuis maintenant plus de 30 ans, dans le domaine de l’aération des cuisines, Halton est parmi les meilleurs dans ce domaine en matière de technologie. L’entreprise a investi 300 000 euros dans le laboratoire béthunois qui est prêt à travailler sur les nouvelles normes. Le laboratoire servira également à valider les choix des clients et à travailler à l’amélioration des technologies d’aération, tout en réduisant les consommations. “Chaque année, nous investissons entre 7 et 10% du chiffre d’affaires de l’entreprise en recherche et développement. A Béthune, le service compte 12 salariés.” A l’échelle du groupe, il y a cinq laboratoires de recherche-développement, pour un total d’une trentaine de salariés. Ces derniers travaillent en réseau, de manière à pouvoir procéder en permanence à des échanges d’informations. “Marvel, la dernière technologie que nous avons développée depuis deux ans, permet de régler de manière automatique les débits en fonction de l’utilisation et des besoins.” Car en cuisine, la charge n’est pas constante alors que les systèmes fonctionnent de manière continue : Marvel adapte l’utilisation en fonction des besoins. C’est sur ce genre de technologie que le laboratoire de Béthune travaillera. Les conditions réelles des cuisines y ont d’ailleurs été recréées, et des équipements spécif iques de mesure des flux, installés.