Un bracelet anti-agression peut-il faire l’affaire ?
Deux lauréats de
l’université de technologie de Compiègne(UTC), Mathilde
Blondel et Romaric Delahaie, ont inventé un bracelet nommé EVE,
destiné à sauver des femmes victimes d’agression.
La commune de Compiègne est connue
par son taux de criminalité élevé. D’ailleurs, l’idée de ce prototype est née
suite à une expérience personnelle. Les inventeurs l’ont développé après une
enquête détaillée menée auprès des victimes ainsi que des agents des centres de
réception et de traitement des appels d’urgence. Signalons que si la personne
menacée arrive à appeler le 112, les agents ne peuvent la géo-localiser
qu’après 15 min.
Après son déverrouillage, ce petit
bijou allume une alarme de 110 décibels, qui prévient les gens autour et peut
faire fuir l’agresseur. En même temps, il lance l’appel au 112, transmet la
localisation GPS au pompier et enregistre l’incident.
Ce processus se déclenche en deux
étapes, la première, en secouant le poignet 5 fois. Ensuite, en criant un
mot-clé préalablement enregistré par la propriétaire.