UN ACCOMPAGNEMENT INTENSIF ET PERSONNALISÉ DE FORMATION ET D’ACCÈS À L’EMPLOI

Dans le cadre de l’insertion professionnelle et sociale des jeunes de 16 à 25 ans, les 445 missions locales présentes sur l’ensemble du territoire national exercent une mission de service public de proximité. Elles travaillent étroitement avec Pôle emploi et s’appuient sur des dispositifs mis en place par l’État et les collectivités territoriales.
Depuis plus de 30 ans, les missions locales ont dé- veloppé un accompagnement global à l’endroit des jeunes en traitant l’ensemble des difficultés d’insertion : emploi, formation, orientation, mobilité, logement, santé, accès à la culture et aux loisirs. Chaque année, près de 13 000 professionnels des missions locales accompagnent 1,5 million de jeunes dans leur recherche d’emploi. En 2016, à l’échelle des Hauts-de-France, 141 200 jeunes ont été reçus en entretien, 91 700 en demande d’insertion et 43 300 ont été reçus en premier accueil*. 
LE PACEA, LA CLÉ D’ENTRÉE 
Créé par l’article 46 de la loi n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels qui rénove le droit à l’accompagnement des jeunes, le Pacea (Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie) constitue le nouveau cadre contractuel unique de l’accompagnement des jeunes par les missions locales. Celui-ci répond à un objectif de lisibilité et de simplification pour in fine ajuster et graduer l’accompagnement en fonction de la situation et des besoins de chaque jeune. « Depuis janvier 2017, tous les jeunes de 16 à 25 ans peuvent s’engager dans le Pacea », précise Ahmed Kassim-Issé, directeur de la mission locale rurale du Grand plateau picard. Il ajoute que « chaque mission locale élabore un diagnostic territorial concerté avec les partenaires de l’éducation, l’orientation et l’insertion afin d’identifier les jeunes éligibles au Pacea. Les jeunes identifiés doivent à la fois résider dans les quartiers prioritaires de la ville, avoir des bas niveaux de qualification, d’être en situation de décrochage scolaire, d’être demandeur d’emploi très éloignés du marché du travail ou encore sous main de justice. Une fois ce diagnostic réalisé, nous orientons le jeune vers le dispositif adapté à sa situation comme la Garantie jeunes.» 
RÉPONDRE À LA VULNÉRABILITÉ DES JEUNES 
La Garantie jeunes constitue une modalité spécifique et intensive du Pacea d’une durée de 12 mois, pouvant être prolongée de six mois et assortie d’une garantie de ressources (480 euros). « Il s’agit d’un droit universel pour les jeunes de 16 à 25 ans révolus NEET**, en situation de précarité et prêts à s’engager dans le parcours », indique Ahmed Kassim-Issé. Durant cette année de formation, les jeunes ont pour objectif d’acquérir tout le savoir, savoir-faire et le savoir-être pour pouvoir candidater à des postes qualifiés. « Dans le cadre d’un collectif, les jeunes sont accompagnés pendant six semaines par une conseillère et un formateur. Et à travers leur période de formation en milieu professionnel d’une durée minimum de 80 jours, les jeunes peuvent découvrir ainsi des métiers et acquérir une autonomie pour obtenir à la fin un emploi. D’autres problématiques sont aussi traitées comme le logement, la santé ou encore la citoyenneté », détaille-t-il. Aujourd’hui, la mission locale rurale du Grand plateau picard accompagne entre 350 et 450 jeunes et enregistre un taux de 38% de sortie positive. « Le problème de mobilité est le principal frein à l’emploi. Les jeunes doivent parfois faire 30 km pour travailler », explique Ahmed Kassim-Issé. A contrario, selon Pascal Boutanquoi, directeur de la mission locale du Pays compiégnois et du Pays des Sources, « le marché de l’emploi est dynamique et offre des opportunités intéressantes aux jeunes du territoire. Pour répondre à cet enjeu, nous organisons un forum citoyenneté avec France Bénévolat ainsi qu’un forum thématique de l’emploi. Nous venons d’être retenus par la Fondation Orange dans le cadre d’un appel à projets, pour mettre en place une application mobile qui a pour objectif de mettre en relation les jeunes aux offres d’emploi ou de formation.» 
*Source : Délégué ministériel aux missions locales 
** (Ndlr : ni en études, ni en emploi, ni en formation)
Dans le cadre de l’insertion professionnelle et sociale des jeunes de 16 à 25 ans, les 445 missions locales présentes sur l’ensemble du territoire national exercent une mission de service public de proximité. Elles travaillent étroitement avec Pôle emploi et s’appuient sur des dispositifs mis en place par l’État et les collectivités territoriales. Depuis plus de 30 ans, les missions locales ont dé- veloppé un accompagnement global à l’endroit des jeunes en traitant l’ensemble des difficultés d’insertion : emploi, formation, orientation, mobilité, logement, santé, accès à la culture et aux loisirs. Chaque année, près de 13 000 professionnels des missions locales accompagnent 1,5 million de jeunes dans leur recherche d’emploi. En 2016, à l’échelle des Hauts-de-France, 141 200 jeunes ont été reçus en entretien, 91 700 en demande d’insertion et 43 300 ont été reçus en premier accueil*. LE PACEA, LA CLÉ D’ENTRÉE Créé par l’article 46 de la loi n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels qui rénove le droit à l’accompagnement des jeunes, le Pacea (Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie) constitue le nouveau cadre contractuel unique de l’accompagnement des jeunes par les missions locales. Celui-ci répond à un objectif de lisibilité et de simplification pour in fine ajuster et graduer l’accompagnement en fonction de la situation et des besoins de chaque jeune. « Depuis janvier 2017, tous les jeunes de 16 à 25 ans peuvent s’engager dans le Pacea », précise Ahmed Kassim-Issé, directeur de la mission locale rurale du Grand plateau picard. Il ajoute que « chaque mission locale élabore un diagnostic territorial concerté avec les partenaires de l’éducation, l’orientation et l’insertion afin d’identifier les jeunes éligibles au Pacea. Les jeunes identifiés doivent à la fois résider dans les quartiers prioritaires de la ville, avoir des bas niveaux de qualification, d’être en situation de décrochage scolaire, d’être demandeur d’emploi très éloignés du marché du travail ou encore sous main de justice. Une fois ce diagnostic réalisé, nous orientons le jeune vers le dispositif adapté à sa situation comme la Garantie jeunes.» RÉPONDRE À LA VULNÉRABILITÉ DES JEUNES La Garantie jeunes constitue une modalité spécifique et intensive du Pacea d’une durée de 12 mois, pouvant être prolongée de six mois et assortie d’une garantie de ressources (480 euros). « Il s’agit d’un droit universel pour les jeunes de 16 à 25 ans révolus NEET**, en situation de précarité et prêts à s’engager dans le parcours », indique Ahmed Kassim-Issé. Durant cette année de formation, les jeunes ont pour objectif d’acquérir tout le savoir, savoir-faire et le savoir-être pour pouvoir candidater à des postes qualifiés. « Dans le cadre d’un collectif, les jeunes sont accompagnés pendant six semaines par une conseillère et un formateur. Et à travers leur période de formation en milieu professionnel d’une durée minimum de 80 jours, les jeunes peuvent découvrir ainsi des métiers et acquérir une autonomie pour obtenir à la fin un emploi. D’autres problématiques sont aussi traitées comme le logement, la santé ou encore la citoyenneté », détaille-t-il. Aujourd’hui, la mission locale rurale du Grand plateau picard accompagne entre 350 et 450 jeunes et enregistre un taux de 38% de sortie positive. « Le problème de mobilité est le principal frein à l’emploi. Les jeunes doivent parfois faire 30 km pour travailler », explique Ahmed Kassim-Issé. A contrario, selon Pascal Boutanquoi, directeur de la mission locale du Pays compiégnois et du Pays des Sources, « le marché de l’emploi est dynamique et offre des opportunités intéressantes aux jeunes du territoire. Pour répondre à cet enjeu, nous organisons un forum citoyenneté avec France Bénévolat ainsi qu’un forum thématique de l’emploi. Nous venons d’être retenus par la Fondation Orange dans le cadre d’un appel à projets, pour mettre en place une application mobile qui a pour objectif de mettre en relation les jeunes aux offres d’emploi ou de formation.» *Source : Délégué ministériel aux missions locales ** (Ndlr : ni en études, ni en emploi, ni en formation)

Dans le cadre de l’insertion professionnelle et sociale des jeunes de 16 à 25 ans, les 445 missions locales présentes sur l’ensemble du territoire national exercent une mission de service public de proximité. Elles travaillent étroitement avec Pôle emploi et s’appuient sur des dispositifs mis en place par l’État et les collectivités territoriales.

Depuis plus de 30 ans, les missions locales ont dé- veloppé un accompagnement global à l’endroit des jeunes en traitant l’ensemble des difficultés d’insertion : emploi, formation, orientation, mobilité, logement, santé, accès à la culture et aux loisirs. Chaque année, près de 13 000 professionnels des missions locales accompagnent 1,5 million de jeunes dans leur recherche d’emploi. En 2016, à l’échelle des Hauts-de-France, 141 200 jeunes ont été reçus en entretien, 91 700 en demande d’insertion et 43 300 ont été reçus en premier accueil*.

LE PACEA, LA CLÉ D’ENTRÉE

Créé par l’article 46 de la loi n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels qui rénove le droit à l’accompagnement des jeunes, le Pacea (Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie) constitue le nouveau cadre contractuel unique de l’accompagnement des jeunes par les missions locales. Celui-ci répond à un objectif de lisibilité et de simplification pour in fine ajuster et graduer l’accompagnement en fonction de la situation et des besoins de chaque jeune. « Depuis janvier 2017, tous les jeunes de 16 à 25 ans peuvent s’engager dans le Pacea », précise Ahmed Kassim-Issé, directeur de la mission locale rurale du Grand plateau picard. Il ajoute que « chaque mission locale élabore un diagnostic territorial concerté avec les partenaires de l’éducation, l’orientation et l’insertion afin d’identifier les jeunes éligibles au Pacea. Les jeunes identifiés doivent à la fois résider dans les quartiers prioritaires de la ville, avoir des bas niveaux de qualification, d’être en situation de décrochage scolaire, d’être demandeur d’emploi très éloignés du marché du travail ou encore sous main de justice. Une fois ce diagnostic réalisé, nous orientons le jeune vers le dispositif adapté à sa situation comme la Garantie jeunes.»

RÉPONDRE À LA VULNÉRABILITÉ DES JEUNES

La Garantie jeunes constitue une modalité spécifique et intensive du Pacea d’une durée de 12 mois, pouvant être prolongée de six mois et assortie d’une garantie de ressources (480 euros). « Il s’agit d’un droit universel pour les jeunes de 16 à 25 ans révolus NEET**, en situation de précarité et prêts à s’engager dans le parcours », indique Ahmed Kassim-Issé. Durant cette année de formation, les jeunes ont pour objectif d’acquérir tout le savoir, savoir-faire et le savoir-être pour pouvoir candidater à des postes qualifiés. « Dans le cadre d’un collectif, les jeunes sont accompagnés pendant six semaines par une conseillère et un formateur. Et à travers leur période de formation en milieu professionnel d’une durée minimum de 80 jours, les jeunes peuvent découvrir ainsi des métiers et acquérir une autonomie pour obtenir à la fin un emploi. D’autres problématiques sont aussi traitées comme le logement, la santé ou encore la citoyenneté », détaille-t-il. Aujourd’hui, la mission locale rurale du Grand plateau picard accompagne entre 350 et 450 jeunes et enregistre un taux de 38% de sortie positive. « Le problème de mobilité est le principal frein à l’emploi. Les jeunes doivent parfois faire 30 km pour travailler », explique Ahmed Kassim-Issé. A contrario, selon Pascal Boutanquoi, directeur de la mission locale du Pays compiégnois et du Pays des Sources, « le marché de l’emploi est dynamique et offre des opportunités intéressantes aux jeunes du territoire. Pour répondre à cet enjeu, nous organisons un forum citoyenneté avec France Bénévolat ainsi qu’un forum thématique de l’emploi. Nous venons d’être retenus par la Fondation Orange dans le cadre d’un appel à projets, pour mettre en place une application mobile qui a pour objectif de mettre en relation les jeunes aux offres d’emploi ou de formation.»

*Source : Délégué ministériel aux missions locales

** (Ndlr : ni en études, ni en emploi, ni en formation)