Trouver son implantation autrement
Une fois son entreprise portée sur les fonts baptismaux, le dirigeant part en quête d’un local professionnel pour exercer son activité et installer son siège social. Bouche à oreille, petites annonces, agences immobilières, Internet sont les pistes les plus utilisées. Alternative : les bourses aux locaux et aux terrains d’activité. Efficaces, pratiques et gratuites. Comment fonctionne une bourse à visée économique ?
Dans sa recherche d’infrastructures professionnelles, le dirigeant d’entreprise se posera au préalable les bonnes questions, dressant un bilan de ses besoins, de ses attentes, en fonction de son investissement, pour trouver une surface entre quatre murs devant servir de vitrine à ladite entreprise. Il faut, entre autres, déterminer la surface nécessaire pour la réalisation de l’activité professionnelle, le montant du loyer que l’on peut payer, trouver un emplacement ou un quartier bien situé proche d’une zone commerciale, d’une gare ou de points stratégiques pour optimiser au mieux l’investissement pour l’aménagement des travaux, comme les services de transports pour les employés, la restauration…
Les chambres de commerce et d’industrie et les intercommunalités ont déployé des produits et services d’accompagnement pour répondre aux préoccupations foncières et immobilières des entrepreneurs : solutions d’hébergement (incubateurs, pépinières, hôtels d’entreprises…), aménagement de ZAE, observatoire du foncier dans les territoires, accompagnement personnalisé pour faciliter l’implantation. En tant que personnes publiques associées aux documents d’urbanisme, ces entités veillent à ce que les PLU et les SCoT soient compatibles avec les exigences du développement économique durable. Les bourses de l’immobilier et des terrains d’entreprises (entrepôts, rez-de-chaussée, ateliers, commerces, industries, bureaux…) s’affirment pour les créateurs comme un gage de crédibilité. Il s’agit d’un service gratuit, simple et rapide, recensant des biens, à la vente ou à la location. Tout cela en complémentarité avec les professionnels de l’immobilier et notariaux.
La connaissance des territoires
Dans le cas où un propriétaire d’un local d’activité recherche un locataire, il prend contact avec le chargé du développement économique en renseignant les informations suivantes : commune, type d’offre immobilière, surface du bâtiment, vente ou location, contrat d’exclusivité avec une agence. Ces informations entrent dans une base informatique interne de l’organisme public. Dès lors qu’un porteur de projet se manifeste pour louer ou acheter un local ou un bureau, il peut indiquer les biens vacants dont il a connaissance, et transmettre les coordonnées du/des propriétaires concernés. Ensuite, offreur et demandeur sont libres d’échanger entre eux.
Même procédure pour une entreprise ou un porteur de projet en recherche d’un local d’activité. Sont demandés : lieu d’implantation recherché, type d’activité envisagée, d’offre immobilière recherchée, surface du bâtiment recherché, achat ou location, échéance du projet. En fonction du bien recherché et des offres vacantes, sont listés les biens disponibles susceptibles de convenir, avec les informations suivantes : type d’offre disponible, surface, lieu d’implantation, vente ou location, date d’enregistrement du bien, contact. En l’occurrence, ce système a cet avantage de faire du sur-mesure, réduisant l’aspect chronophage d’une recherche de local ou de terrain. Enfin, les opérations sont confiées à des professionnels connaissant leur territoire et la typologie des activités. Une garantie pour une entreprise dans cette phase stratégique de son existence.