Trouver des sous-traitants de proximité

Le directeur du site Meiser de Béthune s’est inscrit aux Rencontres affaires, qui se sont déroulées le 6 décembre au dojo du centre commercial La Rotonde. Pour sa première participation, il a souhaité avant tout présenter son activité à de potentiels sous-traitants et aussi à de nouveaux clients.

La Gazette. Pouvez-vous nous présenter votre entreprise et son activité ?
François Bernardeau. L’entreprise Meiser comprend trois sites en France : Béthune (son siège social), Longwy (54) et Château-Thierry (02). Il s’agit d’une société qui appartient à un groupe familial allemand, spécialisé dans la production de caillebotis métalliques. Les caillebotis sont des grilles perforées qui servent à faire des escaliers, des planchers, mais aussi des passerelles, du stockage et du rayonnage, comme on peut en trouver dans les surfaces de bricolage. Enfin, depuis une dizaine d’années, les caillebotis ont également une utilisation décorative, détournée de leur utilisation première : ils permettent de faire des séparations et des garde-corps. Notre groupe compte 2 000 salariés pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 350 millions d’euros, dont 70% réalisés à l’étranger. En France, Meiser c’est 90 personnes pour 33 millions d’euros de chiffre d’affaires. L’unité béthunoise représente 7,5 millions d’euros pour 42 salariés. Notre activité est centrée sur la production de sols industriels, mais nous possédons également une ligne de production dédiée à la fabrication d’échafaudages, délocalisée dans les locaux de l’Apic.

Pourquoi avez-vous décidé de participer aux Rencontres affaires ?
Il s’agit de notre première participation. Nous avons décidé d’aller aux Rencontres affaires essentiellement par rapport à l’aspect sourcing, partenariat avec les sous-traitants. En consultant la liste des participants, je me suis également aperçu qu’il pourrait y avoir des discussions intéressantes avec certaines personnes qui pourraient devenir clientes. J’y suis donc allé d’abord pour rechercher des sous-traitants et, si l’occasion se présentait, pour nouer de nouvelles relations commerciales. Dans notre atelier, nous réalisons les parties que l’on peut qualifier de très technologiques, mais nous avons besoin d’un panel important de sous-traitants pour nous épauler en cas de montée en charge : pliage, soudage. Je suis aussi à la recherche de sociétés spécialisées dans le traitement de surface et la découpe au laser. Je n’exclus pas non plus l’opportunité de trouver un bureau d’études qui pourrait nous seconder sur certains dossiers. Nous avons cinq salariés qui travaillent à temps plein. Le réseau de soustraitants nous permet d’avoir plus de flexibilité et surtout de réactivité.

Parmi les entreprises inscrites, nombreuses sont celles qui vous ont intéressé…
J’ai sélectionné huit entreprises. Il y a trois entreprises inscrites qui sont déjà clientes mais il est également intéressant de les rencontrer, d’abord parce qu’il est toujours bon d’entretenir des relations mais aussi parce qu’il s’agit de gros groupes et qu’en raison d’un turn-over relativement important, il est nécessaire de représenter l’entreprise et son activité pour ne pas passer à côté de marchés importants. Il y a ensuite cinq sociétés que j’ai identifiées, trois sont des sous-traitants potentiels en soudure et découpe laser. L’entreprise Coenmans et un bureau d’études peuvent nous permettre d’optimiser nos métiers.

Que pensez-vous de la liste des entreprises fournie ?
Je trouve qu’elle est assez intéressante. Je vais faire un point sur ma participation et verrai s’il est nécessaire d’y participer tous les ans ou non. J’ai aussi ciblé une entreprise que je connaissais de nom, que j’identifiais bien, mais que je n’avais pas encore pris le temps d’aller rencontrer.