Trois jours pour apprendre à entreprendre

C’est un week-end ouvert à la fois aux étudiants, aux entrepreneurs qui veulent donner un nouvel élan à leur projet, mais aussi aux créateurs souhaitant tester une idée. Il s’agit, à travers cette manifestation entièrement gratuite, de permettre aux participants de découvrir l’entrepreneuriat. Ceux qui ont une idée déjà formalisée auront l’occasion de la développer. Mais il n’est pas nécessaire d’avoir un projet puisqu’il est possible de venir avec ses compétences qui seront alors mises à profit. Après un ice-breaking entre participants et une présentation rapide de chaque projet dès le vendredi soir, les équipes seront formées. Pendant toute l’aventure, les acteurs de ce BoostCamp bénéficieront de conseils leur permettant d’améliorer leur petite entreprise. Seront travaillés la concurrence et les études de marché, mais aussi les services à développer pour se faire connaître. L’aspect financier sera prépondérant et donnera lieu à un business plan.

Quel type de projet ?

On retrouvera aussi bien des projets numériques avec développement d’applications que des projets plus terre à terre, portant sur le développement durable ou les transports. L’accent est mis sur les industries culturelles et créatives, car c’est vraiment la cible, mais ce BoostCamp ne se limite pas à cette seule thématique. Les organisateurs espèrent que ces projets dépasseront le cadre de la manifestation et perdureront dans le temps, même si l’objectif est vraiment de sensibiliser le public présent à l’entrepreneuriat. Tout au long de ce week-end, cinq ateliers seront prévus et traiteront des outils indispensables à la création d’entreprise. Ils seront notamment ponctués de séances de coaching et de conseils de professionnels – conseils financiers, juridiques et techniques – présents pour répondre aux interrogations.

Et ensuite ?

Cette année, le BoostCamp étant organisé en Wallonie, il devrait attirer un public aussi bien français que belge. A l’issue des trois jours, chaque équipe présentera à nouveau son projet et un jury mesurera l’évolution et le développement de chacun d’entre eux. Différents prix seront remis – conseils de cabinets d’avocats, accès à du coworking, etc – selon la qualité du pitch, la compétence de l’équipe, mais aussi la mise en concurrence ou encore le projet lui-même. Si certains projets sont prolongés, leurs animateurs se verront accompagnés grâce à des actions vraiment dédiées aux entreprises, comme du coaching individuel, de la formation et de la mise en réseau transfrontalière. L’an passé, une quarantaine de participants s’était inscrite, pour une moyenne d’âge de 20-25 ans, autour de huit projets. Cette année, une vingtaine d’inscrits et une douzaine de projets sont déjà enregistrés. Inscriptions possibles jusqu’au 12 février.

Des participants du BoostCamp l’an dernier, à Valenciennes.