La gare de Vandières, de nouveau sous les projecteurs ! En juillet dernier le CESER (Conseil économique, social et environnemental régional) Grand Est adoptait une motion renouvelant son soutien au projet de gare d’interconnexion LGV-TER à Vandières en appuyant particulièrement sur son possible financement par le programme européen MIE 2012-2027 (Mécanisme pour l’interconnexion en Europe). Dans une lettre du président de la région Grand Est, Jean Rottner, adressée la semaine dernière à Patrick Tassin, le président du CESER Grand Est, le président de l’exécutif régional indique avoir demandé à SNCF Réseau et à l’État de «prendre toutes les dispositions nécessaires compte tenu du caractère structurant de cet équipement et attirant l’attention sur le fait que cette perspective ne doit pas faire oublier la situation actuelle des lignes ferroviaires de desserte du territoire, sans celles-ci pas d’interconnexion possible», précise le CESER Grand dans un communiqué du 22 octobre. Reste que le CESER indique «constater et déplorer à nouveau le désengagement de l’État et de la gestion d’infrastructure concernant ces petites lignes indispensables à un aménagement du territoire équilibré et équitable.» Le CESER pointe du doigt «le fait que la région soit amenée à mobiliser des crédits importants en lieu et place des gestionnaires du réseau ferroviaire pour assurer la pérennité de ces lignes qui irriguent le Grand Est et qui amène de fait à considérer le projet de la gare de Vandières comme une priorité secondaire, victime d’une realpolitik que le président du Conseil régional représente comme volontariste et responsable. Une fois encore, nous ne pouvons que déplorer cette situation qui fait perdurer une incohérence, à la fois pour les usagers et la région elle-même.»