Tourné vers l'international, Yncrea prépare les ingénieurs de demain

Né de la fusion des trois écoles (HEI, ISA, ISEN), Yncrea est devenu en 2013 le premier pôle privé associatif d'écoles d'ingénieurs en France. Reconnu pour la qualité de son enseignement à l'échelle nationale, Yncrea entend désormais se faire un nom loin des frontières de l'Hexagone.

Depuis 2013, Jean-Marc Idoux est à la tête d'Yncrea.
Depuis 2013, Jean-Marc Idoux est à la tête d'Yncrea.

Quand l’une forme aux métiers de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de l’environnement (ISA), l’autre prépare les futurs ingénieurs du numérique et des hautes technologies (ISEN) ; quant à HEI, l’école d’ingénieurs se veut plus généraliste en proposant 14 domaines de professionnalisation. En 2013, le regroupement de ces trois marques historiques donnait naissance à Yncrea, le premier réseau associatif privé d’écoles d’ingénieurs, unique en son genre dans l’Hexagone. « Les créations de valeur se trouvent aux interfaces des disciplines. Les trois écoles sont très complémentaires et ne se marchent pas sur les pieds. Nous pouvons désormais faire ensemble ce que nous avions du mal à faire tous seuls tout en conservant nos marques historiques » indique Jean-Marc Idoux, directeur général. Yncrea compte actuellement 5 500 élèves ingénieurs, « et toutes les écoles progressent en effectif. L’effet Yncrea porte ses fruits » poursuit-il.

40 choix de filières de formation. L’une des particularités de ce réseau associatif figure dans l’approche pédagogique. Contrairement à la plupart des écoles d’ingénieurs, Yncrea propose à ses élèves des parcours passerelles. « Si un étudiant se rend compte que l’ISA ne lui correspond pas, il peut tout à fait intégrer l’ISEN après la prépa à condition de choisir des options lui permettant d’acquérir les pré requis et d’affiner ses choix petit à petit » détaille le directeur général. Les étudiants ont donc trois ans pour choisir et deux années pour se spécialiser. Il existe au total 40 choix de filières professionnalisantes et l’insertion professionnelle s’élève à 98% à l’issue du cursus. « Nous avançons dans une logique d’accompagnement des entreprises et notre volonté est de grandir aux yeux des entreprises » ajoute le responsable d’Yncrea.

À la pointe de l’innovation. L’association des trois écoles d’ingénieur a permis de conduire de nombreux projets collectifs autour de l’innovation parmi lesquels, les ADICODES (ateliers de l’innovation et du co-design), « une première réussite collective et fil rouge du rapprochement » juge Jean-Marc Idoux. On retrouve également ADICITE, les ateliers de l’innovation de la ville en transition énergétique et sociétale : «Nous accompagnons concrètement la dimension REV 3 sur le territoire avec notamment la mise en place de démonstrateurs, de bâtiments recouverts de panneaux solaires… » note Jean-Marc Idoux. Mais aussi un premier domaine d’enseignement transversal aux trois écoles sur la finance, des projets de recherche ou encore des possibilités d’enseignements communs à l’image du module sur le smart farming – agriculture connectée – à la croisée de l’ISA et l’ISEN…

Stratégie internationale. Bénéficiant d’une notoriété grandissante dans l’Hexagone avec notamment l’ouverture récente de deux nouvelles écoles à Brest et Toulon, Yncrea doit aujourd’hui relever le défi de l’international : « Notre volonté est d’attirer davantage d’étudiants étrangers et de délivrer nos diplômes à l’international ». Pour cela, le groupement d’écoles s’appuie sur plus de 300 partenaires étrangers. « Depuis la naissance d’Yncrea, nous comptons 10% de partenaires supplémentaires » se réjouit la direction. Par ailleurs, Yncrea a ouvert son premier campus à Rabat en 2011 et propose aujourd’hui l’intégralité de ses formations. Face aux mutations du métier d’ingénieur, Yncrea entend poursuivre sa dimension transdisciplinaire en gardant une idée en tête : « L’ingénieur de demain est innovateur et créateur de valeur »…

D.R.

Depuis 2013, Jean-Marc Idoux est à la tête d'Yncrea.