L’Insee Grand Est vient de faire paraître une étude sur l’activité touristique au cours de cet été. Après une brève respiration entre les deux vagues épidémiques, les perspectives s’annoncent délicates avec des expectatives sur les réelles retombées des fêtes de fin d’année.
Terminé le tourisme de masse, place à un tourisme de proximité basé sur une demande régionale, nationale et transfrontalière ! La donne est aujourd’hui connue pour les professionnels du tourisme en pleine transformation et dans l’expectative sur les véritables retombées (espérées) des fêtes de fin d’année. «La crise sanitaire a eu de fortes conséquences sur l’activité touristique régionale. Après un brutal coup d’arrêt en mars, celle-ci a redémarré progressivement en juin d’abord dans la restauration puis dans l’hôtellerie», note l’Insee Grand Est dans son enquête parue la semaine dernière intitulée : «Été 2020 : entre deux vagues épidémiques, une brève respiration pour le tourisme».
Bouffée d’oxygène vite dissipée
L’Insee assure que «si les dépenses des résidents réalisées par carte bancaire dans les secteurs liés au tourisme ont retrouvé un niveau comparable à celui de 2019 à partir du mois de juillet, les CA des secteurs de la restauration et surtout de l’hébergement sont inférieurs à ceux de l’an dernier.» En juillet et août, le nombre de nuitées enregistré dans les hôtels de la région est 30 % plus faible que celui des mêmes mois de 2019, «soit le repli le plus important après l’Île-de-France. Il rechute à – 38 % en septembre.» La période des fêtes de fin d’année, plus que perturbée malgré les différentes annonces de possibilité de déplacements, ne devrait pas réellement permettre de sortir la tête de l’eau pour bon nombre de professionnels. La légère bouffée d’oxygène de l’été semble être un lointain souvenir…