Tour de chauffe...

Le Tour de France cycliste vient de débuter le week-end dernier, avec cette année (une fois n’est pas coutume) un trou béant dans le Grand Est du côté du parcours. Le 26 juin dernier, c’est un tout autre prologue qui s’est déroulé dans nos contrées.

Tour de chauffe...

Le second tour des élections départementales et régionales a abouti à la mise en place de nouvelle mandature dans ces deux exécutifs. L’abstention a été la grande gagnante et  entraîne naturellement bon nombre d’interrogations, ces élections ont soldé le premier opus de la campagne pour l’échéance politique de l’an prochain : l’élection présidentielle dans le courant du mois d’avril (les dates des 10 et 24 avril sont annoncées mais pas encore arrêtées). Le second tour des élections territoriales a été un tour de chauffe pour les partis politiques (historiques et nouveaux) en vue de l’échéance de l’année prochaine. Main tendue, savant calcul arithmétique histoire de capter des reports de voix faisant rapidement oublier les pseudos convictions de chacun, concessions en aparté et toute l’armada des pratiques de la politique politicienne. Les «faiseurs de roi» (ou de reine) apparaissent déjà être comme les grands gagnants de ces élections. Les nouveaux élus à la tête des régions pour les six années à venir vont avoir la lourde tâche de construire et mener une politique dans un contexte économique et social quasiment inédit. Les dommages collatéraux de la pandémie vont commencer réellement à se faire sentir. Les solutions et le véritable accompagnement ne pourront se réaliser qu’avec une interaction forte entre les différents composants de l’écosystème entrepreneurial et sociétal. «Ce que nous souhaitons, c’est une véritable proximité avec les élus», assure un représentant d’une confédération artisanale départemental. «Nous avons les mêmes intérêts. Agir chaque jour pour que nos territoires soient prospères, stables et que les femmes et les hommes y vivent bien», assure un autre du secteur industriel. Proximité, transparence, écoute et travail en commun, c’est pourtant simple comme programme...