Topograff, une expertise confirmée
Après 25 ans passés dans des grands groupes (Vinci, Eiffage) en tant que conducteur de travaux, Jean-Yves Knaff a voulu tenter l’aventure entrepreneuriale et voler de ses propres ailes pour devenir, depuis mai 2013, dirigeant et fondateur de l’entreprise Topograff.
Passionné de topographie depuis de nombreuses années, Jean-Yves Knaff a voulu, dès 2013, consacrer son quotidien à ce métier et, de son propre aveu, «être maître de son destin en créant sa propre entité. S’investir dans sa passion pour être indépendant, telle a été la volonté de ce chef d’entreprise dynamique et volontaire.
Pour la mise en place de son projet, Jean-Yves Knaff a reçu de nombreuses aides. «Pendant un an, je fus épaulé par Pôle emploi qui m’a correctement conseillé et dirigé vers le réseau BGE ou encore les Ruches d’entreprises Nord de France, à partir desquels j’ai pu bénéficier d’un accompagnement qualitatif afin d’appréhender de façon exhaustive tous les aspects de la création d’entreprise», explique-t-il.
A travers ce soutien non négligeable, l’entrepreneur a su présenter un dossier convaincant aux banques afin de trouver le financement suffisant pour commencer sereinement son activité.
Des services utiles et d’excellence. Depuis la naissance de Topograff, Jean-Yves Knaff dispose d’un emploi du temps très chargé. «Grâce à un réseau important au sein de la région Nord-Pas-de-Calais, j’ai pu commencer mon activité avec un carnet d’adresses développé.» D’une clientèle déjà fidélisée, le géomètre-topographe a pu commencer promptement ses missions. Celles-ci sont diverses, allant de la simple mesure de terrain à la représentation en modèle numérique 3D, au lever de corps de rue ou encore à l’implantation de bâtiments.
Aujourd’hui, Jean-Yves Knaff doit composer à partir d’un contexte difficile, notamment dans le secteur du bâtiment. «Au fil des ans, je ressens de plus en plus les conséquences de la crise, au regard d’une demande qui ne fait que décroître avec le temps, souligne-t-il. Il m’est difficile ainsi d’embaucher, étant donné la courte visibilité qui est la mienne en ce moment, soit quinze jours à trois semaines.»
Néanmoins, il reste optimiste et continue de poursuivre le développement de son activité, grâce notamment à son expertise reconnue dans la région, à sa proximité avec la clientèle et à la confiance renouvelée de celle-ci.