The place to be

Représentant le Grand Est dans ce concours, la place nancéienne était en concurrence avec 14 monuments. Elle succède à la citadelle de Belfort dans le cœur des Français et devance le Château de Falaise dans le Calvados et les Tours de la Rochelle en Charente-Maritime. Comme quoi, on n’a pas la mer, mais on a plein d’autres choses. Fleuron architectural d’Emmanuel Héré au XVIIIe siècle sur commande du duc de Lorraine, ancien roi de Pologne Stanislas Leszczynski, lien entre la Ville-vieille et la Ville-neuve, la place aux grilles aux feuilles d’or de Jean Lamour est plus qu’un symbole pour les Nancéiens, les Grands Nancéiens et les Lorrains, elle est une valeur sûre, un lieu que l’on aime faire découvrir et où les souvenirs s’entremêlent entre joie et larmes, un phare indéniable reconnu aujourd’hui dans le monde entier depuis notamment son classement à l’Unesco en 1983 (tout comme la place de la Carrière et sa consœur de l’Alliance). Cette consécration est tombée à point nommé quasiment juste la veille des Journées européennes du Patrimoine du week-end dernier. C’est The place to be aujourd’hui et encore plus demain. Un moteur certain en termes d’attractivité à travailler et non simplement récupérer. «Il faut surfer sur cet événement, surfer sur ce produit d’appel et puis surfer sur la reprise du tourisme dans toutes ses dimensions. Il faut faire en sorte que les gens s’intéressent aussi à autre chose que la place Stanislas sinon ils ne vont pas rester à Nancy», assurait, quasi à chaud, François Werner, vice-président du Grand Nancy en charge de l’attractivité sur les ondes de France Bleu Sud Lorraine. Un coup est à jouer, c’est certain, pour faire de ce plébiscite et cette reconnaissance nationale un nouvel accélérateur de l’attractivité territoriale et régionale. Bienvenue dans une nouvelle dimension ? On l’espère...