Territoires : ACAL au pied de la montagne…
Depuis le 1er janvier, 5 548 955 Français résident dans l’entité régionale nommée ACAL sur un territoire plus de 57 000 m² aux disparités réelles qu’il convient d’harmoniser. C’est face au mur qu’on voit maçon. Les travaux débutent.
Le premier grand défi de cet ensemble Grand Est s’avère être démographique entre le déficit migratoire de la Lorraine et de la Champagne-Ardenne et l’Alsace qui a gagné 5 % de population depuis 10 ans. L’écart des densités est parlant : 223 habitants/ km2 en Alsace, 89 en Lorraine, 52 en Champagne-Ardenne. Deuxième défi majeur : l’industrie. ACAL pèse 341 000 emplois soit 10 % de l’emploi industriel français mais le secteur a perdu près de 70 000 emplois depuis 2008, malgré un plan de relance de plusieurs milliards d’euros déployé depuis quelques années.
Industrie, agriculture, recherche, universités
PIB cumulé des composantes de l’ACAL en chute de 5 % depuis 2007, taux de chômage élevé en Lorraine et Champagne-Ardenne : l’avenir passe sans doute par l’emploi tertiaire, fort en Alsace, et les six pôles de compétitivité régionaux. Le troisième défi est agricole. Champagne-Ardenne représente la moitié des trois millions de terres arables et des 50 000 exploitations en ACAL, laquelle, est la première de France en matière de céréales et la 2e pour le blé. Vignobles (4,5 milliards de chiffre d’affaires annuel pour la Champagne- Ardenne) et forêts (869 000 hectares pour la Lorraine) sont des atouts. Le quatrième défi est celui de la recherche. ACAL est le 5e pôle universitaire national avec 20 000 chercheurs et enseignants-chercheurs, 190 000 étudiants, cinq universités de premier plan. La mise en musique de cette partition à plusieurs entrées s’évertuera à éviter les fausses notes.