TEC3i s’industrialise dans son organisation
Après plusieurs années sur la ZAC de la Croisette à Saint-Nicolas-de-Port, le bureau d’études en ingénierie et conception, TEC3i, vient de prendre possession de ses nouveaux locaux du côté du 28 rue Robert Schumann à Messein. Près de 350 m², dont une grosse partie de l’atelier de montage et de finition. Un nouvel atout dans le développement de ce bureau d’études dans un marché de l’ingénierie convoité.
Du côté de la ZAC de la Croisette à Saint-Nicolas-de-Port, ils commençaient à être un peu à l’étroit et surtout difficile de réceptionner de la marchandise ou encore d’opérer des montages et des finitions en atelier ! Aujourd’hui, ils peuvent voir venir, anticiper et programmer des futures adaptations et surtout avoir un outil de travail global optimal. Alexandre Gornet et Thomas Leboube, les cogérants de TEC3i, bureau d’études en ingénierie et conception, et leurs équipes, ont déménagé le 30 août dernier au 28 rue Robert Schumann à Messein. Le vaste atelier de 250 m² leur permet aujourd’hui «de pouvoir assurer du montage, de la finition, du réglage et de la mise au point», assure Alexandre Gornet. Une zone de confort loin d’être négligeable et une souplesse d’adaptation indéniable, tout comme à l’étage où la matière grise des collaborateurs fonctionne à foison devant des postes savamment agencés.
Salle de métrologie en vue
«Ce nouveau bâtiment et notre agencement traduisent aujourd’hui l’évolution de notre mode de fonctionnement. Nous devenons disons plus industriel et moins artisanal.» Fort de près de vingt ans d’expérience, TEC3i a été fondée en 2003 par Bernard Leroux et les deux cogérants actuels ont repris progressivement la structure via un passage de relais en douceur. Aujourd’hui elle est assurément à flot (avec un CA de 650 000 €) intervenant sur un spectre de secteurs d’activité de plus en plus élargi passant de l’industrie, au BTP, à l’agricole ou encore les centres de recherche et de développement. Une diversification indispensable. «Quand nous avons repris la société, l’automobile représentait près de 80 % de l’activité. Nous aurions eu le Covid à cette époque, cela aurait été fatal. Aujourd’hui, nous ne sommes pas dépendants d’un seul secteur, c’est ce qui nous permet d’envisager l’avenir le plus sereinement possible.» La crise épidémique et ses conséquences sur l’activité ? «Nous l’avons ressentie naturellement mais nous avons eu la chance de rentrer bon nombre de commandes en début d’année et nous les avons traitées pendant le confinement. Après un petit coup de mou au moins de juin, les choses reprennent.» Le fait de se baser sur un réseau de partenaires locaux version groupement collectif (voir encadré) permet à TEC3i d’apporter des solutions clés en main «rechercher par nos clients.» Une clientèle ciblée sur un rayonnement géographique de 150 à 200 km au départ de leur base arrière. L’atout aujourd’hui de la présence d’un atelier de 250 m² va permettre au bureau d’études d’apporter de nouveaux services, notamment en métrologie. «Une salle de métrologie est à venir avec des bancs de mesure ou encore un scanner 3D.» L’avenir apparaît tout tracé.
En mode collectif
1génierie (calcul et bureau d’études en structure métallique). Atmeca (mécanique générale de précision). Feralu (atelier de serrurerie, ferronnerie et fabrication industrielle). J.Tricot (électricité industrielle, automatisme, supervision et télégestion). MGib (aménagement d’espace industriel et amélioration des flux logistiques). MLSI (manutention, levage, déplacement et transfert des biens d’équipements) et SN2i (réparation d’équipements mécaniques, hydrauliques et pneumatiques). TEC3i s’appuie sur son réseau de partenaires locaux. Une vision collective «pour répondre à un projet ensemble avec chacun sa spécialité», comme l’assure Thomas Leboube, cogérant de la société. La force d’un groupement et une mutualisation de compétences permettant d’apporter des solutions clés en main.