Superlutin.com ou le chasseur de bons plans
Deux jeunes entrepreneurs lillois, associés au sein de l'agence web Pandaa, ont créé superlutin.com, un site communautaire mis en ligne en septembre. L'idée ? Faire économiser de l'argent aux gens facilement en proposant chaque jour des bons plans et des codes promotionnels.
Fauteuil de bureau, voyage à Londres, outil de jardin ou smartphone : il y en a pour tous les goûts et tous les âges sur superlutin.com. Lancé en septembre dernier, ce site communautaire répertorie les bons plans et les codes promotionnels à travers vingt catégories. “Nous avons d’ores et déjà proposé plus de 3 000 références et continuons chaque jour avec une trentaine d’offres“, explique Romain Manniez, cofondateur de Superlutin avec Florian Vanecke. L’idée mûrit il y a à peine un an dans l’esprit de ces deux jeunes entrepreneurs, mais il ne leur suffit que de quelques mois pour mettre en ligne Superlutin. L’objectif ? Permettre aux consommateurs d’économiser de l’argent facilement en proposant à la fois des réductions et des prix barrés. “Notre priorité n’est pas la quantité d’offres mais la qualité et avant tout la véracité des bons plans“, explique Romain Manniez. Pour le premier mois d’activité, plus de 15 000 visiteurs ont navigué sur le site. “Nous sommes très satisfaits de nos débuts, nous comptons déjà une centaine de membres actifs. Mais le premier test sera le mois de décembre avec les fêtes“, relativise Florian Vanecke.
Utilisation du “chatbot”. Superlutin.com est le premier site du genre à se doter du “chatbot”, ce robot logiciel capable d’échanger des conversations avec les internautes. C’est via le site et le réseau Facebook que les consommateurs font part de leurs attentes et questionnent le robot conversationnel. “Cet outil permet d’en savoir plus sur les attentes de notre communauté. C’est un de nos principaux atouts face à la concurrence, qui ne dispose pas encore du chatbot“, indique le duo d’entrepreneurs.
Objectif 2017. D’ici quelques mois, la start-up entend se doter de plus gros serveurs et surtout conserver son avance en matière de “chatbot”. “La Plaine Images devrait prochainement nous mettre à disposition un neurolinguistique pour améliorer l’échange entre les consommateurs et le robot et franchir la barrière de la langue“, détaille Romain Manniez. À terme, l’entreprise souhaite “capter entre 15% et 20% du trafic afin de doubler nos concurrents sur le long terme“. Pour atteindre l’objectif, Romain Manniez et Florian Vanecke envisagent de recruter de nouveaux profils parmi lesquels des développeurs et community managers. La Plaine Images organise d’ailleurs un job dating fin novembre, l’occasion de recruter de jeunes talents. Afin d’accélérer le développement de l’entreprise, les jeunes Lillois aimeraient travailler plus étroitement avec de grandes marques et n’excluent pas de réaliser une future levée de fonds.