Startups

Agiliss, Dataraxys, My Travel Mate, PanoMagic et Stop Murphy. C’est le nom des cinq premières startups implantées depuis mars à la PAPinière, l’accélérateur de startups du groupe Prêt à Partir à Gondreville.

L’équipe d’Agiliss et leur «mentor», André Raoul.
L’équipe d’Agiliss et leur «mentor», André Raoul.

La PAPinière soigne ses premières pousses

L’équipe d’Agiliss et leur «mentor», André Raoul.

L’équipe d’Agiliss et leur «mentor», André Raoul.

Au commencement de la PAPinière il y a 2 sociétés. D’un côté, Prêt à Partir, «vieux» groupe fondé en 1948 curieux du numérique. De l’autre, Pole Capital, fonds d’investissement parisien féru de startups. «Plus que de cash, on s’est aperçus qu’elles avaient besoin d’être accompagnées et conseillées », détaille André Raoul, cofondateur de Pole Capital. «On en a discuté longuement avec François Piot, propriétaire de Prêt à Partir, l’un de nos principaux contributeurs. Il y voyait le moyen de faire de la veille stratégique et d’entrer en contact avec le monde des startups et du numérique.» Il y a quelques mois, la société Transdev, qui louait une partie des locaux de PAP (Particulier à particulier) à Gondreville, s’en va. PAP et Pole Capital transforment alors les 1 000 m² libérés en une pépinière cogérée, et lancent un appel à candidatures début 2014. En mars, 5 premières startups s’y installent. «Tous nos services sont gratuits. En contrepartie, nous achetons entre 1 et 10 % de leur capital.» Parmi les prochaines qui emménageront à la PAPinière, on trouve Assipe, le gagnant du Startup Weekend de Nancy fin avril.

Terre de startups ?
La Lorraine est-elle une terre propice à la croissance des startups ? «Il y a peu d’investisseurs, peu de programmes d’accompagnement, et donc peu de startups qui émergent. L’avantage par rapport à Paris, c’est que lorsqu’un projet a un fort potentiel de développement est visible, il peut facilement lever des fonds. Les pouvoirs publics ont pris conscience du manque d’offres d’accompagnement, mais on ne sait pas quand ça va aboutir. C’est la différence entre un accélérateur «public» et nous : les décisions se prennent beaucoup plus rapidement. On pousse aussi plus fort nos startups à faire des bénéfices. Nous n’aurons pas de retour sur investissement avant 5 ou 6 ans. C’est motivant. Mais si elles échouent, nous aussi.»