SRDE : 702 M€ injectés en 2013 dans l’économie régionale

Depuis son adoption en 2005, le Schéma régional de développement économique fait d’année en année la preuve de son dynamisme et de son efficacité. L’exercice 2013 n’y a pas failli, avec un total consolidé de 702 M€ injectés par les partenaires du SRDE.

 Les acteurs du SRDE ont tenu, au printempsl dernier, leur septième Conférence annuelle pour l’emploi et le développement économique. L’occasion pour Pierre de Saintignon, premier vice-président du Conseil régional, de dresser le bilan d’une procédure «qui a pour vertu, et c’est unique en France, de réunir tous les acteurs économiques, consulaires, syndicaux, patronaux, chercheurs, institutions… pour penser ensemble l’économie de la région (…) sur une voie qu’on appelle souvent du chemin du possible» et dont l’adoption remonte au 24 novembre 2005.

A l’actif du SRDE, il met en avant son bilan financier consolidé : 4,755 Mds€ injectés, dont 701,66 M€ en 2013, dans 11 thématiques prioritaires: création-reprise d’entreprise, artisanat, commerce et services, économie sociale et solidaire, pôles d’excellence et de compétitivité, aides au développement des PME, innovation et valorisation de la recherche, veille et intelligence économique, international, garanties et prêts, «dispositif anti-crise» et autres, dont les zones d’activité. Des fonds émanant d’acteurs complémentaires que sont l’Etat, la Région, les autres collectivités, l’Europe, bpifrance, Caisse des dépôts, les autres outils financiers et les organismes consulaires.

Se félicitant de ce que «la qualité du dialogue» a permis de réunir «beaucoup de moyens financiers», Pierre de Saintignon fait le constat que si «la crise est très sévère encore et qu’elle ne va pas s’arrêter maintenant, nous sommes incontestablement dans notre renaissance. La région est en train d’ouvrir une nouvelle page de son histoire, celle d’une grande région économique en Europe du Nord. C’est ce combat que résume le bilan de presque dix ans de SRDE. Nous sommes maintenant en mesure de prendre toute notre place, toutes nos chances au cœur de l’Europe du Nord».

Ce que sera l’avenir ? «Il va falloir ouvrir davantage vers les territoires pour les intéresser encore plus au Schéma régional, avance Pierre de Saintignon. On ne peut pas tirer une région en ayant trois territoires à la traîne.» Et d’avancer des priorités : «consolider l’identité et les excellences de chaque territoire pour qu’ils les mettent au service de la région. Nous ne serons une grande région au cœur de l’Europe que si nous sommes d’abord la région des territoires». Mais aussi «pousser toutes nos excellences, le lien entre la recherche et l’université, la dynamique des pôles de compétitivité et d’excellence, des parcs d’activité, l’internationalisation de la région (…), faire grossir nos outils financiers et favoriser le développement du champ bancaire dans son métier propre… Je rêve d’un fonds qui dialogue avec la BPI et qui soit en mesure de faire des tickets jusqu’à 10, 40, 50 M€». Pierre de Saintignon verrait bien dans ces conditions le compte d’exploitation du SRDE progresser à nouveau en 2014, notamment sur cette ligne des outils financiers, comme il avait gagné 100 M€ en 2013,  à 701 M€ contre 607 M€ en 2012.  Ce qui lui permettrait «d’agir de manière plus puissante encore dans l’économie régionale».