Sport Me Up fait entrerle bien-être dans l’entreprise

“En matière de TMS (troubles musculosquelettiques) et de prévention santé, peu de choses sont proposées en entreprise.” Le constat dressé par Antoine Sprimont est clair. Alors que l’on parle souvent de bien-être au travail, les actions concrètes sont encore trop timides. Même si du chemin a été parcouru ! Sensibilisés à la création d’entreprise durant leurs études de STAPS à Liévin, Antoine Sprimont et Julien Héraly ont rapidement eu l’idée de créer leur propre structure. L’idée naît en novembre 2009. Pendant deux ans, ils réalisent une étude de marché avec l’aide d’Aditec Pas-de-Calais1. Sport Me Up voit le jour en juin 2011.

Leurs interventions. Sport Me Up s’est spécialisée sur quatre axes majeurs : la prévention santé (lutte contre les TMS, le stress et les risques psychosociaux), le sport et la relaxation, les événements d’entreprise (organisation de séminaires, de challenges et incentives orientés vers le sport, le bien-être et l’aventure) et les formations (éduquer les salariés et les sensibiliser sur les maladies professionnelles). “Nous proposons des échauffements avant la prise de poste, notamment dans le milieu du BTP ou de l’industrie. Les salariés sont plus productifs en accordant 10 à 15 minutes aux échauffements. Cela permet d’élever la température corporelle”, expliquent-ils. Mais le plus important, c’est la volonté de l’entreprise, d’où le travail en amont avec le service ressources humaines, pour que le message soit compris par les salariés. “Nous fonctionnons avec un groupe ‘test’ : nous les formons et les sensibilisons. Le but est qu’à terme, ils se prennent en main. Au début, ils sont intrigués mais après ils se rendent compte qu’ils sont en forme.” Et surtout, ça crée du lien social. Pour inciter les entreprises à faire du bien-être une philosophie, Sport Me Up s’est associé avec Actobi multisports, basé à Marcq-en-Baroeul. Sur le même principe que les ticketsrestaurants, Actobi vend des chèques sport auprès des comités d’entreprise. Même s’ils en sont encore aux prémices, Julien Héraly et Antoine Sprimont ont bon espoir pour la suite et de nouveaux contrats se dessinent pour 2012. Le concept plaît. Leur cible ? Des entreprises de plus de 100 salariés. “Même si nous sommes conscients que le service conviendrait à des petites structures, cela n’est pas encore entré dans les moeurs”, concèdent les deux associés.

Envie d’embaucher. “Plus on avance, plus on envisage d’embaucher ! On aimerait beaucoup créer de l’emploi, d’autant que les étudiants en STAPS ont du mal à trouver du travail”, explique Antoine Sprimont. En 2012, Sport Me Up prévoit d’organiser une semaine du bien-être en entreprise, un projet qu’ils ont mis en place cette année et qu’ils comptent réitérer.