Sopidep, pour une réponse dans les meilleurs délais
Laurent Fournier dirige depuis 2001 cette entreprise fondée à Senlis par son père en 1982. Sopidep, spécialisée dans la fabrication et la vente d’adhésifs, est désormais installée à Saint-Quentin.
De nombreuses étapes ont émaillé l’histoire de l’entreprise. À l’origine, Sopidep est spécialisée dans le « commerce de gros de produits adhésifs de packaging », précise Laurent Fournier, actuel dirigeant. En 1985, elle se lance dans la production et la fabrication d’adhésifs industriels techniques, aux dimensions requises par le client. La Sopidep excelle dorénavant dans la commercialisation de PVC électriques destinés à l’industrie des équipements électrique et électronique, dans la protection de surfaces (adhésive ou électrostatique) et dans toute la gamme de double-face d’assemblage ou de fixation. Au début des années 90, Sopidep reçoit l’agrément NATO, « une habilitation de sécurité qui nous permet de répondre à des appels d’offres du ministère des Armées », confie le gérant. En 2003, une démarche qualité est mise en place par la société qui reçoit, dès 2004, les certifications ISO 9001, ISO 14001 ainsi que le prix de la qualité dans la catégorie “coup de cœur” remis par France Qualité en 2004.
Tous les secteurs visés La force de l’entreprise réside dans sa capacité à créer et assembler ses propres produits et surtout à s’adapter à la demande, précisément « découper aux dimensions du client et au “juste à temps” (…), sachant que les délais de réponse sont très courts, parfois inférieurs à 24 heures ». Elle couvre le secteur des Hauts-deFrance jusqu’au Grand-Est et répond à toutes les demandes provenant aussi bien de l’industrie automobile (représentant 25% de l’activité), du luxe, champagne et maroquinerie inclus (20%), des secteurs de l’électrique et de l’électronique (18%), de la métallurgie, dont la plasturgie et la chaudronnerie (15%), l’alimentaire (10%), le papier (6%) et divers (6%). Les produits de la Sopidep sont destinés à tous types d’entreprises, des artisans aux grands groupes. Mais sa cible prioritaire reste les entreprises de 20 à 50 salariés sur site, « pour ne pas saturer et surtout ne pas augmenter notre dépendance aux grands clients : l’objectif est de sécuriser notre activité en diversifiant notre clientèle », affirme
Laurent Fournier. Le chiffre d’affaires, constant depuis 2015, se situait entre 750 000 et 800 000 euros en 2016. Depuis trois ans, l’entreprise profite des rencontres du réseau BNI : « Une superbe aventure humaine qui nous permet de découvrir les problématiques des autres chefs d’entreprises et de développer notre réseau professionnel ». Avec un effectif de trois salariés et deux mandataires, la TPE est équipée de cinq machines-outils (deux presses de découpe – une presse rotative et l’autre de découpe à plat –, d’un tour de découpe, d’une rembobineuse et d’une machine pour imprimer des rubans). Laurent Fournier souhaite « redynamiser les clients intermédiaires (entreprises de 20 à 50 salariés) et augmenter le chiffre d’affaires et la force de vente pour, in fine, finir par embaucher. L’idéal serait d’atteindre d’ici à cinq ou six ans une taille de neuf personnes : c’est notre objectif », conclut-il.