3 questions à…

Sophie Munier, présidente d’EAF Meurthe-et-Moselle

La crise, booster de l’entrepreneuriat au féminin ? Peut-être. Après avoir renforcé les liens entre ses membres depuis un an, le club EAF (Entrepreneuriat au Féminin) de Meurthe-et-Moselle, rattaché à la CPME 54, constate que bon nombre de femmes se lancent dans l’aventure même si des freins persistent toujours.

Sophie Munier, présidente d’EAF Meurthe-et-Moselle

Quel bilan tirez-vous depuis le début de la pandémie ?

Malgré cette crise, les femmes ont continué à entreprendre, à tenir, à se mobiliser. Au niveau de l’EAF de Meurthe-et-Moselle, nous avons gardé le lien avec nos membres via les réseaux sociaux et différentes actions en distanciel. C’était vital ! Notre groupe est sorti renforcé.

Cette crise est-elle un révélateur ?

Pour certaines, cela a été un virage ! Les femmes osent, encore plus aujourd’hui, à se lancer dans l’entrepreneuriat mais les freins sont toujours présents. Il y a encore beaucoup de travail à faire au niveau des mentalités.

Quelle est la mobilisation d’EAF aujourd’hui ?

En plus de notre travail traditionnel d’accompagnement des femmes, nous menons des actions à destination de l’écosystème. Les 27 et 28 mars, nous organisons avec la Fédération du BTP de Meurthe-et-Moselle et d’autres partenaires, une collecte au profit des étudiants. Nous incitons également les entreprises à leur proposer des stages pour qu’ils puissent valider leur année.