Environnement
Somme : les acteurs de la mobilité signent un nouveau Pacte d’engagement
Dans un contexte d’urgence environnementale, les acteurs locaux de la mobilité ont signé fin janvier un nouvel accord pour aller plus loin en matière de transition écologique. Un document composé de 16 actions, toutes accompagnées d’objectifs chiffrés.
Sous l’impulsion de l’Institut des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité (IDRRIM), un nouveau Pacte d’engagement pour imaginer le futur des infrastructures routières a été adopté au niveau national. Un cadre dont se sont emparés les acteurs locaux pour imaginer leur propre document qui répond aux enjeux de demain tout en prenant en compte les spécificités du département. En plus, ce travail a permis de réunir la Fédération des Travaux publics, Routes de France, l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction, le Syndicat national pour le béton prêt à l’emploi en Hauts-de-France et l’Union nationale des entreprises du paysage en Hauts-de-France.
Un travail collaboratif
« Les infrastructures de transports sont essentielles pour le développement économique d’un territoire », rappelle Stéphane Haussoulier, président du Département de la Somme qui souligne également la nécessité de prendre en compte les enjeux climatiques dans l’aménagement et l’entretien des axes de mobilité. D’où l’implication de la collectivité, principal gestionnaire du réseau de plus de 4 000 kilomètres de routes, dans la signature de ce second Pacte d’engagement. Ce dernier doit, à l’horizon 2023, fixer de nouveaux objectifs à l’ensemble des acteurs de la mobilité.
« Nous nous devons de faire évoluer les infrastructures de transports et être à l’écoute des citoyens », assure de son côté Didier Colin, Directeur général de l’IDRRIM porteur de cette initiative au niveau national. « C’est un cadre à la discussion, mais il est important que les déclinaisons locales ne soient pas un copier-coller de cette réflexion », poursuit-il. Afin de répondre le plus justement possible aux besoins et problématiques locales, un long travail de concertation et de co-construction a été mené pendant plusieurs mois.
Penser l’avenir
« Ce Pacte est le fruit d’une véritable réflexion collective. Grâce à un dialogue constructif, nous avons réussi à faire émerger quelque chose de très concret », se félicite Jerome Lagabe, président de Routes de France Hauts-de-France. En résulte un document composé de 16 actions tournées majoritairement vers l’économie bas carbone, mais aussi le numérique et la sécurité. « Toutes ces mesures sont accompagnées d’indicateurs et d’objectifs : tout est mesurable. D’ailleurs, chaque année, nous ferons un point d’avancement pour voir ce qui a été fait et ce qui reste à améliorer », ajoute-t-il. De façon tout à fait concrète, les signataires du pacte s’engagent par exemple à massifier le recyclage des enrobés dans les mélanges bitumineux. Une décision qui passe par l’inscription de taux revus à la hausse dans les objectifs du Pacte.