Six entreprises majeures de l’Audomarois et du Ternois sur le pont

Les élèves entourent M. Abrard, sous-préfet, Mme. Candelier, CCI Grand Lille et M. Vasseur, Centre de formation. Au premier plan, l'industriel, P. Zaplet.
Les élèves entourent M. Abrard, sous-préfet, Mme. Candelier, CCI Grand Lille et M. Vasseur, Centre de formation. Au premier plan, l'industriel, P. Zaplet.
ML

Les élèves entourent M. Abrard, sous-préfet, Mme Candelier, CCI Grand-Lille, et M. Vasseur, centre de formation. Au premier plan, l'industriel, M. Zaplet.

On le répète à l’envi : les entreprises industrielles peinent à embaucher alors qu’elles manquent de techniciens et d’ouvriers spécialisés. Pourquoi ces difficultés à recruter alors que les ateliers sont devenus de véritables laboratoires et que les personnels qui commandent des machines high-tech, de vrais programmateurs ? Le suif, la graisse et l’huile ne maculent plus les tenues de travail, les bruits assourdissants et stridents sont de l’histoire ancienne. Alors ?

Dans le territoire de l’agence Saint-Omer/Saint-Pol de la CCI Grand-Lille, six des entreprises majeures ont accueilli, durant la première semaine d’avril, de nombreuses délégations de collégiens et lycéens d’établissements publics accompagnés de leurs professeurs, mais également du sous-préfet Christian Abrard et du vice-président de la CCI, Xavier Ibled.

Les patrons ou les cadres dirigeants de deux sociétés verrières et cristallières (Alphaglass et Arc international), de deux papeteries/cartonneries (RDM et CGW), d’une agroalimentaire (Ingrédia) et d’une entreprise métallique/métallurgique (Mécalibre-Saméco) ont présenté leurs métiers, leurs produits et leurs process avant de répondre aux questions des jeunes publics. Ces ados provenaient de sept collèges : Cassin (Wizernes), Mendès-France (Arques), Jean-Jaurès (Aire), François-Mitterrand (Thérouanne), Morinie (Saint-Omer), Monsigny (Saint-Omer) et Cuallaci (Frévent). Quatre lycées professionnels composaient un contingent moindre : Monts-des-Flandres (Hazebrouck), Châtelet (Saint-Pol), Bernard-Chochoy (Lumbres) et Blaise-Pascal (Longuenesse). Au total, ce sont 300 jeunes gens et jeunes filles qui ont pénétré dans le “saint des saints”, l’entreprise ! Là où se fabriquent verres et flacons, emballages papier ou carton, produits laitiers ou objets métalliques ; là où travaillent et vivent des centaines d’hommes et de femmes.