Six entreprises débarquent à Romilly-sur-Andelle !
La petite commune euroise de de 3 000 habitants accueille six nouvelles entreprises sur son territoire. L’heureuse conséquence de la réhabilitation d’anciens locaux d’entreprise par un particulier.
Les anciens locaux de l’entreprise Boulangeot situés rue Blingue à Romilly-sur-Andelle, auraient pu rester longtemps inoccupés. Mais le projet immobilier de Valentin Houlbert a changé la donne. Six entreprises extérieures à la commune sont en cours d’installation. « J’ai déjà des revenus locatifs. En échangeant avec des proches, j’ai eu envie de me diversifier dans les locaux d’activités et j’ai saisi cette opportunité » explique ce militaire de carrière, vivant près du Neubourg.
Des loyers sous la moyenne pratiquée
En juin, Valentin Houlbert signe l’acte d’achat des 3 600 mètres carrés de locaux et des 11 500 mètres carrés de terrain. Electricité, isolation…les travaux de réhabilitation commencent rapidement et dureront environ deux mois. « Je propose des plateaux que les entreprises aménagent ensuite selon leurs besoins ». Pour choisir parmi les candidatures et définir les conditions de location, le propriétaire avait des objectifs clairs : « Tout en prenant en compte la rentabilité de mon projet, j’ai voulu proposer des loyers en dessous de la moyenne habituellement pratiquée. Je veux pérenniser la présence ces entreprises. Ensuite, je m’étais lancé le pari de faire venir des structures qui n’étaient pas implantées sur la commune. » Un pari réussi ! La moitié des locaux servent actuellement d’espace de stockage pour l’entreprise Delagrave qui conçoit et commercialise des meubles pour les laboratoires. L’autre moitié accueille des entreprises tout juste créées ou originaires d’autres communes.
Un pôle automobile
Astrid Nobine, éducatrice canine, a ainsi trouvé le cadre idéal pour lancer, début septembre, « Dog’s way ». « Les bureaux et un terrain adjacent sont adaptés à mes besoins. Bien souvent, on ne me proposait que l’un ou l’autre. J’utilise une méthode d’éducation positive qui nécessite de maîtriser l’environnement. Moins le chien est stimulé, plus l’apprentissage est facile. Ici, c’est l’idéal ! »
A côté, les travaux battent encore leur plein pour PRH automobile, JP cars vintage et BH multiservices. Les trois entrepreneurs collaborent depuis longtemps ensemble et ont eu envie de quitter la région de Rouen. Pierre Huber, Jonathan Barrois et Yannick Berton s’accordent sur les raisons de cette délocalisation. « Nous manquions de place, ce qui complique l’organisation du travail. Nous voulions aussi travailler dans un environnement plus calme et plus serein ». L’idée de créer un « pôle automobile » a séduit Valentin Houlbert : « D’ailleurs, un contrôle technique devrait s’installer en fin d’année ».
Certains espaces ne sont pas occupés, quelques aménagements restant à faire. Mais la priorité est le confort des entreprises déjà présentes : « dans le mois, un dispositif de sécurité sera installé. Les surfaces sont louées à 90 %, c’est rassurant. Mais j’ai eu des moments de doute. Si tous les voyants étaient aux verts en début d’année, les établissements bancaires sont devenus très frileux à la sortie du confinement. Après réflexion, j’ai décidé d’aller jusqu’au bout. » Une décision qui était manifestement la bonne…
Pour Aletheia Press, Lætitia Brémont