Signature du Contrat de progrès

Le contrat de progrès a été paraphé de gauche à droite par Christine Cabau Woehrel représentant le GPMD en tant que présidente du directoire, Henri Jean, en tant que sous-préfet de l’arrondissement de Dunkerque, Michel Delebarre en tant que président de la CUD, Marc Papinutti en tant que directeur de VNF et Jean-Charles Le Gall, président de l’UMC.
Le contrat de progrès a été paraphé de gauche à droite par Christine Cabau Woehrel représentant le GPMD en tant que présidente du directoire, Henri Jean, en tant que sous-préfet de l’arrondissement de Dunkerque, Michel Delebarre en tant que président de la CUD, Marc Papinutti en tant que directeur de VNF et Jean-Charles Le Gall, président de l’UMC.
D.R.

Le Contrat de progrès a été paraphé (de gauche à droite) par Christine Cabau-Woehrel, représentant le GPMD en tant que présidente du directoire, Henri Jean, sous-préfet de l’arrondissement de Dunkerque, Michel Delebarre, président de la CUD, Marc Papinutti, directeur de VNF, et Jean-Charles Le Gall, président de l’UMC.

Signé en février 2005 et renouvelé en 2009, le Contrat de progrès réunissant Dunkerque-Port, l’Union Maritime et Commerciale, et Voies Navigables de France avait pour vocation le développement du trafic par voie d’eau depuis et vers le port de Dunkerque, avec un objectif de 3 millions de tonnes de trafic.

 

Le bilan, avec 97% de l’objectif réalisé malgré une conjoncture économique mauvaise, est jugé positif et les partenaires souhaitent désormais étendre la collaboration à la communauté urbaine de Dunkerque. La signature s’est déroulée le 8 avril en présence des quatre partenaires.

En l’espace de sept ans, les transports fluviaux au port de Dunkerque ont augmenté de plus de 80%, pour atteindre un volume proche de 3 millions de tonnes de marchandises en 2012, confirmant ainsi sa première place de port fluvial de la région Nord-Pas-de-Calais. La part modale de la voie d’eau a progressé de 6 points, passant de 8 à 14% dans les acheminements terrestres du port. En 2012, la voie d’eau représentait plus de 50% des acheminements sur le terminal céréalier.  

Ces résultats sont liés à des investissements réalisés pour faciliter la manutention, des actions commerciales, une diversification des marchés ainsi que des études sur les filières émergentes et l’amélioration des structures d’accueil fluvial pour les bateliers.

Cette mobilisation de l’ensemble du territoire dunkerquois autour de la notion de report modal sera rendue possible grâce à l’implication directe de la communauté urbaine de Dunkerque dans le nouveau contrat de progrès 2013-2017. Les projets s’organisent autour de quatre axes de travail :  accroître l’attractivité globale, développer l’offre pour le conteneur et les nouvelles filières, soutenir l’aménagement de la voie d’eau et mener des actions conjointes de promotion et communication.

A l’heure où les politiques de transport menées aux niveaux national et européen visent à favoriser le report modal pour des raisons économiques et environnementales, une déclinaison locale apparaît opportune. En 2010, le GPMD et la CUD ont signé une convention-cadre dont l’un des thèmes est l’organisation et l’innovation en matière de desserte et de multimodalité. Dès lors, l’élaboration d’une réflexion commune apparaît essentielle au développement de nouveaux trafics fluviaux en lien avec l’activité maritime et industrielle du Dunkerquois. Cette réflexion stratégique permettra d’accroître l’attractivité du territoire et de préparer Dunkerque aux enjeux des transports massifiés liés à l’ouverture du canal Seine-Nord Europe, ainsi que d’affirmer son positionnement dans le schéma logistique global, tout en élargissant l’hinterland du port maritime.