Cabinet de conseil en gestion de patrimoine installé à Arras
Selon Christophe Glowaczower, président du cabinet APCI, les marchés financiers se maintiennent
Alors que de nombreux secteurs économiques se sont effondrés ces derniers mois du fait de la crise sanitaire, les marchés financiers n'ont pas subi de "mouvement de panique", explique Christophe Glowaczower, président de la société APCI, cabinet de conseil en gestion de patrimoine installé à Arras. Décryptage.
Le cabinet arrageois dispose d’un portefeuille d’environ 200 clients, essentiellement des particuliers mais également quelques entreprises, et les accompagne dans la gestion de leur patrimoine. Sa valeur ajoutée ? La relation client… et c’est essentiellement sur ce point que les effets de la Covid-19 sont visibles.
«En mars, comme toutes les entreprises, nous avons dû nous adapter, revoir notre organisation via le télétravail et avec des contraintes sur les déplacements puisque nous ne pouvions plus prendre l’avion ni le train. Toutefois, une partie des relations avec nos partenaires, notamment les banques et les assurances, était déjà dématérialisée. L’impact s’est davantage fait ressentir sur la relation client, principalement sur l’investissement immobilier du fait des blocages administratifs, du blocage des actes notariés et des projets immobiliers, des difficultés pour recourir aux prêts et des relations humaines devenues plus difficiles. Nous sommes dans un métier de relation et de conseil, l’humain est au coeur de notre activité. Quoi qu’il en soit, bien que les marchés financiers aient chuté et que le climat ait été anxiogène pour tout le monde, il n’y a pas eu de mouvement de panique.»
L’embellie des marchés financiers
A partir du mois de mai, une reprise progressive du marché s’est fait ressentir malgré la persistance des effets négatifs sur la relation client, «des problèmes pas très graves mais contraignants». Globalement, la crise sanitaire n’a donc pas impacté fortement les résultats du cabinet présidé par Christophe Glowaczower.
«Cela doit être la première fois que l’on me demande de stopper temporairement des placements en épargne, mais peu de mes clients évoluent sur les secteurs les plus touchés comme la restauration. Et les marchés financiers ont progressivement remontés, notamment le marché américain qui a retrouvé son niveau d’avant la crise. Donc, pour les investisseurs qui ont diversifié leurs investissements, l’année n’a pas été perdante.»
Et d’ajouter : «Nous sommes aujourd’hui dans la continuité de l’année précédente, avec des difficultés persistantes dans l’animation commerciale du cabinet. La communication par les outils numériques a ses limites. La remontée des marchés financiers en fin d’année a été spectaculaire, du fait notamment du développement des vaccins. Ils se maintiennent sur ces premiers mois de l’année et évoluent chaque jour, chaque semaine, au gré de l’interprétation de l’actualité. Nous guettons la sortie de crise, mais des incertitudes existent et auront des impacts sur les marchés financiers que l’on ne peut mesurer aujourd’hui. Je n’ai toutefois pas d’inquiétude pour l’avenir de notre métier.»