Seine-Maritime : 190 ha disponibles en Zones d’activités
Seine-Maritime Attractivité a réalisé état des lieux de l’offre foncière dans le département, hors zone portuaire. C’est l’axe Seine qui reste le principal pourvoyeur en foncier.
Quel est l’état des disponibilités foncières en 2019 ? Quels sont les projets et les perspectives de création et d’extension ? Quelles sont les principales grandes tendances observées ? Voilà les questions que s’est posé Seine-Maritime Attractivité en sortant en fin d’année son état des lieux du foncier d’activités.Un état des lieux réalisé en questionnant les intercommunalités du territoire et qui laisse apparaître une offre conséquente sur l’ensemble de la Seine-Maritime. Ainsi, le département comptait en 2019 environ 200 zones et parcs d’activités économiques en plus des zones industrialo-portuaires (ZIP). Au total, 3800 hectares, dont près de 190 étaient encore disponibles.
Une offre inégale sur le territoire.
L’offre foncière est toutefois inégalement répartie entre les territoires. Ainsi, la vallée de la Seine cumule les offres foncières les plus importantes… surtout si l’on inclut les zones industrielles portuaires. A elle seule, la Métropole de Rouen dispose de 33,8 ha disponibles en ZA et 348,4 ha en ZIP, Le Havre Seine Métropole dispose de 50 ha disponibles en ZA ainsi que 682,9 ha en ZIP. Enfin la communauté d’agglomération Caux Seine Agglo dispose quant à elle de 71,7 ha disponibles en ZIP et 32,2 ha disponibles en zones d’activités. Les territoires littoraux sont aussi bien pourvus en offre sur les zones d’activités. Le centre du département ainsi que le pays de Bray, sont en revanche moins bien pourvus, même si des espaces restent disponibles partout. En plus des sites d’activités existants et des presque 190 ha déjà disponibles, des projets de création ou d’extension programmés permettront l’implantation ou le développement d’activités économiques. Fin 2019, pas moins de 387 ha de projets sont planifiés à moyen et long termes. A moyen terme, ce sont encore les grandes agglomérations de Rouen et du Havre qui sont concernées, avec plus de 45 ha chacune. La communauté de communes des Villes sœurs joue aussi son rôle de moteur dans le nord-est du département avec 17 ha programmés à moyen terme. Et le pays de Bray a quant à lui planifié à moyen terme près de 25 ha. Sur le long terme la planification est plus homogène sur le territoire.
Limiter l’artificialisation des sols.
Selon Seine-Maritime Attractivité, cette planification intègre les impératifs de préservation du foncier. L’objectif de « zéro artificialisation nette » des sols fixé par le plan biodiversité 2018 implique d’éviter au maximum de nouvelles consommations de terres agricoles et naturelles, de les réduire dans les nouveaux projets, ou de les compenser. Cela se traduit par la reconquête d’espaces existants en cœur de zones via la requalification et la valorisation de friches ou de bâtiments vacants, ou bien à travers la densification et le comblement des « dents creuses ».