SCoT 54 presque prêt

Lancé en 2008, le Schéma de Cohérence Territoriale ou SCoT est sur le point de se concrétiser. Le 28 janvier dernier, s’est tenu le point final d’étape du projet avant son arrêt le 16 février prochain. Le résultat d’un longue travail de consultation auprès des élus et des partenaires publics sur tout le territoire meurtheet- mosellan. Mise en place prévue à l’horizon 2014.

 Le 28 janvier dernier, point final d’étape du projet avant l’arrêt prévu le 16 février prochain avec Jean-François Husson le président du SCoT Sud Meurthe-et-Moselle et deux des quatre vice-présidents Rose-Marie Falque et Dominique Potier.
Le 28 janvier dernier, point final d’étape du projet avant l’arrêt prévu le 16 février prochain avec Jean-François Husson le président du SCoT Sud Meurthe-et-Moselle et deux des quatre vice-présidents Rose-Marie Falque et Dominique Potier.
 Le 28 janvier dernier, point final d’étape du projet avant l’arrêt prévu le 16 février prochain avec Jean-François Husson le président du SCoT Sud Meurthe-et-Moselle et deux des quatre vice-présidents Rose-Marie Falque et Dominique Potier.

Le 28 janvier dernier, point final d’étape du projet avant l’arrêt prévu le 16 février prochain avec Jean-François Husson le président du SCoT Sud Meurthe-et-Moselle et deux des quatre vice-présidents Rose-Marie Falque et Dominique Potier.

«Cela marque l’aboutissement d’un travail méthodique, patient et méticuleux. Près de 250 réunions ont été organisées sur tout le territoire, ainsi que trois tournées des intercommunalités afin d’appréhender les enjeux à toutes les échelles», explique Jean-François Husson, son président, lors du point final d’étape du projet le 28 janvier dernier. C’est en compagnie de Rose-Marie Falque et de Dominique Potier, deux des quatre vice-présidents, qu’il a été fait le point sur la dernière ligne droite de ce projet d’envergure avant son approbation le 16 février prochain. Le SCoT permet de définir une stratégie globale d’aménagement, en veillant notamment à la cohérence des politiques d’urbanisme, d’habitat, de déplacement et d’équipements commerciaux, tout en favorisant la concertation au service d’un développement durable des territoires. Une fois approuvé, il deviendra opposable aux plans locaux : d’urbanismes, d’habitat, de déplacements urbains et certaines opérations d’aménagement importantes.

Harmonisation et optimisation

Pour l’arrêt du projet prévu le 16 février prochain, le Syndicat Mixte a organisé une large concertation avec les élus, les partenaires, et les représentants de la société civile sur le 4 grands territoires : le Lunévillois, le Val de Lorraine, les Terres de Lorraine et le Grand Nancy. Un Schéma de Cohérence territorial «atypique», comme ne manque pas de le souligner Jean- François Husson et «il devrait être inscrit au tableau d’honneur, qu’aucune commune n’est mise de côté, même les territoires les plus restreints.» Issues des réunions publiques en concertation entre élus, les orientations principales ce sont dessinées : aménagement du territoire, développement des transports, développement durable… Une démarche de développement durable qui s’applique aussi bien aux enjeux de l’habitat ou des transports, «les lois Grenelle I et II sont passées par là, notre SCoT fait parti des 12 à être estampillés Grenelle, ce qui implique des responsabilités et des contraintes dans la planification de nos actions et l’optimisation des budgets», relève Dominique Potier Le SCoT permet de trouver des cohérences nouvelles dans les politiques à travers son projet d’aménagement et de développement durable (PADD). «Des prérogatives propres à l’Etat ont été transférées aux élus des intercommunalités, il faut désormais que les élus passent du statut de spectateur à celui d’acteur du développement des territoires», souligne Rose-Marie Falque. Même si l’adoption du SCoT en décembre 2013 marquera une étape importante, elle ne sera qu’une étape de plus, puisqu’à partir de cette date les communes auront 3 ans pour réussir leur PLU. Une perspective qui est loin de décourager le bureau puisque, c’est avec le sentiment du devoir, presque accompli que Jean-François Husson conclut la conversation, «nous avons le sentiment d’avoir recomposé un paysage politique dans lequel la coopération va prendre tout son sens.»