Saint-Omer : des logements et des commerces à la Banque de France

À Saint-Omer, l'îlot de la Banque de France va être rénové en un ensemble de dix-huit logements et des commerces. Le projet, porté par le promoteur immobilier Duval, conservera la façade du bâtiment.

Bertrand Goeneau, directeur régional du groupe Duval, et François Decoster, maire de Saint-Omer, ont signé la promesse de vente de l'îlot Banque de France.
Bertrand Goeneau, directeur régional du groupe Duval, et François Decoster, maire de Saint-Omer, ont signé la promesse de vente de l'îlot Banque de France.

L’îlot de la Banque de France, un gigantesque bâtiment à l’abandon depuis 2006 en plein cœur de la ville de Saint-Omer, va faire peau neuve. Le projet, porté par le promoteur immobilier Duval, consiste en un ensemble de logements et de commerces, avec une façade conservée. François Decoster, maire de Saint-Omer, tenait à garder l’extérieur du bâtiment intact. Pour l’édile, il s’agit d’un véritable symbole : «C’était un contre-message d’un territoire qui a retrouvé une dynamique, avec une hausse du nombre d’habitants et une baisse de 20% du taux de chômage. Avoir cette grande façade inoccupée, c’était une chose à laquelle il fallait trouver une solution de toute urgence.» Dix-huit appartements sont ainsi prévus, pour un prix de 3 100 euros du mètre carré. Un prix relativement élevé pour le secteur, justifié par des appartements «de standing», selon le directeur régional du groupe Duval, Bertrand Goeneau : «Nous allons garder la façade de la Banque de France actuelle et réaliser une opération entièrement neuve (pour l’intérieur), qui permettra d’avoir un bâtiment performant au niveau thermique et acoustique pour avoir une offre de logements modernes.»

Le bâtiment, imposant, trône en plein centre-ville.

Des logements haut de gamme

Une partie de ces logements disposera d’une grande hauteur sous plafond, pour une performance «haut de gamme» sur la façade théâtre. D’autres appartements, avec des performances plus classiques, seront situés à l’arrière du bâtiment. D’ores et déjà, 50% de l’opération sont commercialisés, ce qui était le seuil à atteindre pour commencer les travaux sur le bâtiment. En ce qui concerne les commerces qui s’installeront dans ce lieu, le promoteur immobilier cherche des entreprises plutôt locales pour investir les lieux. Pour le chantier, les entreprises locales devraient être mises à contribution : «On n’est pas sur une opération de 60 à 80 logements, ce sera accessible aux entreprises plus modestes…» Le démarrage des travaux est prévu pour le dernier trimestre 2019.