Risque de censure du gouvernement: "Je souhaite la stabilité", dit Macron
Emmanuel Macron a déclaré mardi souhaiter "la stabilité" politique en France face à la menace grandissante d'une censure du...
Emmanuel Macron a déclaré mardi souhaiter "la stabilité" politique en France face à la menace grandissante d'une censure du gouvernement de Michel Barnier.
"Evidemment, je souhaite la stabilité", a dit le chef de l'Etat devant la presse après le sommet du G20 à Rio de Janeiro.
"C'est normal qu'il y ait des débats parlementaires. Je crois que le gouvernement, avec méthode, va continuer avec les forces du socle commun qui constituent aujourd'hui cette majorité relative et avec les oppositions d'avancer. Moi, je souhaite de la stabilité. Notre pays a besoin de continuer à avancer", a-t-il plaidé.
"On a besoin de continuer à mener des réformes, on a besoin de continuer à être ambitieux sur le plan économique, écologique, de notre sécurité, sur le plan évidemment de notre éducation également et de notre santé", a insisté le président de la République. "Je suis confiant sur notre capacité à avoir de la stabilité pour ce faire."
Michel Barnier travaille depuis sa nomination sous la menace d'une censure promise par la gauche, et à laquelle l'extrême droite semble de plus en plus tentée de se joindre à l'occasion des débats parlementaires sur le budget, ce qui ferait tomber son gouvernement.
Le Premier ministre doit recevoir en début de semaine prochaine l'ensemble des présidents de groupes parlementaires, y compris ceux d'opposition, afin de discuter des textes budgétaires pour 2025.
Michel Barnier "crée toutes les conditions de la censure" du gouvernement d'ici la fin de l'année, a estimé le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu qui plaide en ce sens, même si c'est Marine Le Pen qui prendra la décision finale.
"La France est un pays solide qui a montré durant tous ces derniers mois, quelle que soit la situation politique, qu'il était au rendez-vous de toutes ses obligations et de ses engagements", a assuré mardi Emmanuel Macron, en référence notamment aux Jeux olympiques de l'été dernier à Paris.
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