Riou Glass VIE liquidé à l’amiable à Cirey-sur-Vezouze

Coup dur dans le sud meurthe-et-mosellan ! Le groupe industriel Riou Glass, spécialisé dans la fabrication et la transformation du verre plat, vient de fermer le 29 juillet son site Riou Glass VIE de Cirey-sur-Vezouze en ayant recours à une procédure de liquidation amiable. 

Riou Glass VIE liquidé à l’amiable à Cirey-sur-Vezouze

22 salariés sont concernés par cet arrêt d’activité. «Afin de préserver l’emploi dans la région, la direction de Riou Glass se mobilise aux côtés de Thibault Bazin, député de la 4e circonscription de Meurthe-et-Moselle, la communauté de communes de Vezouze en Piémont, celle de Cirey-sur-Vezouze, et l’agence de développement économique, Lorr’Up pour les accompagner à retrouver rapidement un emploi et redonner une nouvelle fonction au site», explique le groupe normand dans un communiqué. «59 postes sont à pourvoir dans le réseau Riou Glass et une soixantaine dans la région ont d’ores et déjà été recensés. Ils seront proposés aux salariés de l’entreprise dans les prochains jours.» Créée en 1848 par Nicolas Geoffrey et Jacques Seyer, l’entreprise meurthe-et-mosellane avait été rachetée en 2015 à la barre du tribunal de commerce de Nancy par le groupe Riou Glass sous la dénomination VIE (Vitrages Isolants de l’Est) avant d’être rebaptisée Riou Glass VIE. «La reprise de VIE avait déjà été réalisée, à l’époque, afin de maintenir les emplois de l’usine et de conserver le savoir-faire de l’entreprise lorraine.» Force est de constater que le redressement de l’entreprise a été impossible, contraignant l’industriel à prendre la décision de cesser définitivement l’activité du site le 29 juillet. «Plusieurs facteurs expliquent cette décision. Le site de Riou Glass VIE est positionné sur un marché local concurrentiel. L’éloignement géographique avec les autres sites de transformation de Riou Glass en France limite les synergies possibles qui auraient pu contrer la concurrence dense dans la région. L’augmentation incessante des coûts des matières premières et la crise sanitaire ont fortement impacté l’activité de l’usine. Elle a été arrêtée sur une longue période et son redémarrage a été difficile obligeant le recours au chômage partiel.» Bilan des courses : fermeture définitive.