ReVolt éclaire Versailles

À la fin du mois dernier, nous apprenions la signature d'un contrat entre ReVolt, une PME orchésienne, et le château de Versailles. L'objet du contrat : l'éclairage dudit château pendant la période estivale.

Fabrice Lefebvre, dirigeant de ReVolt.
Fabrice Lefebvre, dirigeant de ReVolt.

 

Corentin Escaillet

Fabrice Lefebvre, dirigeant de ReVolt.

Tout a commencé en 1998 : l’entreprise ReVolt est partie d’une scission d’activité au sein de Laberine. Aujourd’hui, l’activité de la société s’est développée à Bobigny, à Rennes et à Lyon. Le chiffre d’affaires, quant à lui, est passé de 900 000 € (lors de la scission) à 2,3 millions d’euros (2014). Les investissements sont massifs : près d’un million d’euros sur les deux dernières années.

Nous n’avons pas le choix, ces dépenses d’investissement sont nécessaires”, lance Fabrice Lefebvre, le dirigeant. En effet, s’il existe des périodes un peu plus creuses, les périodes agitées sont bel et bien présentes : “Cet été, nous nous occupons de festivals, comme les Vieilles Charrues par exemple.” Aussi, la Fête nationale, la Fête de la musique et autres festivités comme Lille Plage sont éclairées par ReVolt… C’est un tiers du chiffre d’affaires de l’entreprise qui est réalisé l’été.

Evolution. Il y a trois ans, le premier contrat entre le château de Versailles et ReVolt a été signé. Le marché de Noël est assuré par ReVolt depuis sept ans. “Les gros pots à l’entrée du marché de Noël de Lille [les pots transparents emplis de boules de Noël à l’entrée du marché] ont été réalisés par l’entreprise par exemple.”

Une croissance qui se traduit dans les chiffres : à l’époque, ReVolt était composé de trois personnes. Aujourd’hui, ils sont une vingtaine. Une croissance qui, il est vrai, peut être expliquée par le premier “gros” contrat de l’entreprise : Lille 2004. Tous les éclairages étaient confiés à la PME orchésienne. “C’est avec les chantiers de BTP que nous réalisons l’essentiel de notre chiffre d’affaires. L’événementiel, quant à lui, représente 40% de notre activité. C’est compliqué à gérer, mais c’est une belle vitrine pour nous.” Il est vrai qu’avec des contrats de cette envergure, pas besoin de publicité…