Renforcement dans le Pays Terres de Lorraine

Renforcer l’appui au développement de l’économie territoriale dans le Pays Terres de Lorraine (le Sud Nancéien et le Toulois) ! C’est tout l’objectif de la convention qui sera signée le 15 février entre Dominique Potier, le président du Pays Terres de Lorraine, Hervé Tillard son homologue de l’Agence de développement des territoires du Sud Nancéien (ADSN) et Jean-Paul Bolmont, le président du Comité d’aménagement, de promotion et d’expansion de Meurtheet- Moselle (Capemm). «Aujourd’hui, les communautés de communes du Pays Terres de Lorraine comptent parmi les principaux acteurs du développement économique local. Ce dernier est depuis longtemps une priorité dans le Toulois et le Sud Nancéien», assure Dominique Potier. Un territoire où la fermeture du site Kléber en 2008 a entraîné une montée en compétences dans le champ du développement économique de la communauté de communes. Elle est devenue, depuis ces dernières années, le principal acteur de l’aménagement et de la requalification des zones d’activités économiques. L’ADSN s’affiche comme un des fers de lance sur le sujet. Ses missions d’appui au développement des entreprises existantes ainsi que de promotion et de prospection économiques n’ont cessé de se renforcer. Une nouvelle étape sera donc franchie avec cette convention tripartite. «Les élus du pays ont souhaité que cet élargissement du champ d’actions soit réalisé à moyens constants par l’agence dans le cadre d’une redéfinition de ses missions et de collaborations optimisées, avec les partenaires publics du développement économique que sont le Capemm et la CCIT de Meurthe-et-Moselle. C’est dans ce cadre que des conventions de partenariat sont passées avec ces organismes.»

Potentiel endogène

L’objectif est d’aboutir à une réelle complémentarité entre les organisations. Une mutualisation des moyens et des actions pour mener à bien les orientations du Pays Terres de Lorraine. «Le pays entend demeurer un territoire productif offrant des emplois à une population active en forte croissance. Par la valorisation de ses atouts, le pays souhaite tout à la fois participer au développement de l’économie régionale, maintenir et développer l’activité particulièrement dans les territoires ruraux et périurbains menacés par le tout résidentiel et favoriser l’accès à l’emploi de ceux qui en sont momentanément ou durablement privés.» Cette politique affichée passe par un soutien à des programmes d’investissements dans l’immobilier d’entreprise et les zones d’activités ainsi que par un accompagnement des entrepreneurs et de leurs projets «en exploitant notre potentiel de développement endogène.» La synergie entre le Capemm et l’ADNS qui résulterait de cette convention devrait permettre d’atteindre ces objectifs ambitieux.