Regus France s’impose en chef des gares…
Regus, leader mondial de la fourniture d’espaces de travail flexibles, vient d’ouvrir un centre d’affaires en plein cœur de la gare de Nancy. Après Bordeaux, Le Mans et en attendant Lille-Flandres, Amiens ou encore Paris-Gare du Nord à la fin de l’année, la cité ducale s’affiche comme une place stratégique de développement pour ce groupe d’origine britannique.
Le calme après la tempête urbaine, la frénésie citadine, le va-et-vient incessant des couloirs et des quais de gare, le tout en une fraction de seconde. La porte franchie du récent centre d’affaires Regus jouxtant les quais de la SNCF en plein cœur du centre gare nancéien, offre alors un univers calme où l’hôtesse vous accueille en plusieurs langues et vous met directement à l’aise. Bienvenue chez toi entrepreneur et manager nomade ! Sur près de 800 m² et sur trois niveaux, le premier fournisseur mondial d’espaces de travail flexibles (environ 2 500 implantations à travers le monde) vient d’ouvrir son centre d’affaires dans les anciens locaux du buffet de la gare. Un «business lounge», genre de grand plateau au design épuré et mobilier fonctionnel, plonge le visiteur dans une ambiance feutrée «Nous sommes un peu l’hôtel des entreprises. Ici, vous pouvez vous isoler dans ces box insonorisés mais ouverts tout en prenant un café», explique François Scherer, le responsable du centre nancéien. À l’étage : des points et bornes de connexion, des photocopieurs, des serveurs de stockage, du Wifi partout et des bureaux modulables, des salles de réunions équipées de matériels de visio-conférence dernier cri, proposées à la location à l’heure, à la journée ou pour plusieurs mois. «Ce bureau est déjà réservé pour l’année prochaine dès que la rénovation de place Thiers sera terminée», explique le responsable du centre dans l’espace meublé avec vue imprenable sur la place en cours de rénovation en face de la gare.
Modularité assurée
«Nous sommes une réponse aux modes de travail d’aujourd’hui. Le nomadisme, le coworking mais aussi la recherche de la modularité de la part des entreprises. Chez nous, elles peuvent réduire ou agrandir les bureaux qu’elles louent en tenant compte de leur carnet de commandes et de leur activité. Cela leur permet de réduire leurs charges immobilières quand elles manquent de visibilité.» Le tout, accessible 24 heures sur 24 et entièrement sécurisé via un système de carte et de badge (à partir de 35 euros, la carte pour les travailleurs nomades et utilisable dans tous les centres Regus du globe). «La myriade de services proposés permet aux entreprises de se concentrer sur leur cœur de métier.» Nancy est le troisième centre d’affaires ouvert en gare par Regus en France après Bordeaux et Le Mans suite à un partenariat signé avec la SNCF en 2012. Amiens, Lille- Flandres et Paris-Gare Nord vont suivre avant la fin de l’année. «Notre stratégie est de nous positionner dans les quartiers d’affaires», assure Christophe Burckart, le directeur général de Regus France. Présent depuis plus de vingt ans en France, ce groupe d’origine britannique accélère sa conquête de l’Hexagone. Avec près de 85 centres d’affaires sur le territoire national (dont 35 ouverts en à peine deux ans), Regus entend également apporter ses solutions dans les périphéries des agglomérations avec le développement du concept Stop and Work issu d’un consortium avec la Caisse des Dépôts et l’opérateur Orange (voir encadré). Derrière la baie vitrée donnant sur le quai numéro un de la gare de Nancy, un TGV déverse son flux de passagers. Certains voyageurs d’affaires vont venir optimiser leur temps précieux en s’installant dans une partie du centre d’affaires nancéien pour quelques heures voire plus si affinités…
Stop and Work en périphérie
Si les gares et les centres-villes français s’affichent comme des terres de conquête pour Regus, il développe également une stratégie pour la périphérie des agglomérations grâce à une de ses filiales Stop and Work. Ce consortium, mis en place avec l’opérateur Orange et la Caisse de Dépôts a pour «objectif d’apporter des solutions propres aux entreprises présentes dans les grandes agglomérations comme celles des migrations pendulaires de leurs collaborateurs.», assure Christophe Burckart, le directeur général de Regus France. L’éventualité de voir ce concept s’installer dans la région est loin d’être nié par Christophe Burckart.