Régions : le quizz de l’été…
Pour une France à treize régions, tapez 1. Pour un Hexagone à quatorze régions, tapez 2 ou pour un territoire national à quinze régions, tapez 3. Bienvenue dans le quizz de l’été de la réforme territoriale. Entamé depuis le 2 juin, date à laquelle François Hollande, le Président de la République a décrété que les découpages actuels étaient tout simplement obsolètes et loin des réalités de notre XXIe siècle plus que naissant, la grande valse territoriale a fait chavirer les esprits dans la danse estivale à grands coups de nouvelles propositions. Elle a surtout fait monter au créneau certains régionalistes ardents basés sur une analyse plus politique que réellement économique et social. Dernière en date celle du groupe socialiste à l’Assemblée nationale avec 13 régions au compteur contre 14 lors de la première mouture. Une carte nationale adoptée puis votée solennellement le 23 juillet avant une deuxième lecture au Sénat à l’automne. Cette seconde lecture sénatoriale sera déterminante. La Lorraine et l’Alsace se voient ajouter la Champagne-Ardenne. De quoi relancer la guerre des clochers que l’on croyait terminée, notamment sur le choix de la capitale de cette hypothétique région. Personne ne conteste la nécessité de cette réforme territoriale pour réduire le nombre de régions et les adapter aux réalités de la France et de l’Europe. Dans l’univers entrepreneurial, une grande majorité de chefs d’entreprises en voit l’intérêt mais certains préféreraient une approche de la réforme avec de «super Grandes Régions» à l’image des Länder allemands. Ah, l’Allemagne ! Depuis qu’elle a gagné la Coupe du monde, c’est devenu le modèle idéal. Il n’empêche que l’herbe est toujours plus verte chez le voisin…