Régionales en phase campagne…
Un président de la République qui enchaîne les déplacements en province avec des petites pauses-café orchestrées chez la retraitée du coin histoire de bien marquer l’ancrage territorial et la proximité. Des pseudos débats entre des têtes de listes départementales et des fédérations et organisations patronales où les questions sont envoyées à l’avance histoire d’avoir un discours bien huilé et de ne pas soulever de polémiques jugées non constructives. Des meetings de présentation de listes avec tout le déballage traditionnel de promesses de campagne sans parler des petites phrases gentiment envoyées via les réseaux sociaux et les commentaires qui vont avec. Tout le monde l’aura compris, cela fleure bon les élections régionales. Premier tour annoncé le 6 décembre dans le nouvel espace Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine, le jour même de la Saint-Nicolas ce qui ne va pas franchement arranger les choses en termes d’organisation pour les petites communes ! Sans tirer de plan sur la comète, il faudrait pour ce faire que les planètes politiques soient déjà bien alignées, et comme une élection n’est jamais gagnée d’avance, on devrait voir se profiler une jolie triangulaire dans nos contrées avec un Philippe Richert, président de la région Alsace depuis 2010 tête de file de la liste d’union LR-UDI-Modem, l’actuel président de la région Lorraine, le socialiste Jean-Pierre Masseret et Florian Philippot pour le Front national, sauf si un front républicain se met en place mais pour l’heure c’est loin d’être encore d’actualité. Tout cela, c’est pour la bataille politique engagée version bulletin à glisser dans l’urne. Demeure toujours la notion cruciale de la pertinence de ce nouvel ensemble territorial. Une pertinence souvent mise en doute d’un certain côté de la ligne bleue des Vosges…