Rassemblement avec Mélenchon devant l'ONU pour un "cessez-le-feu" à Gaza

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a manifesté samedi devant le siège des Nations unies à Genève, aux côtés d'environ 2.000 personnes...

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'exprime devant le siège des Nations unies à Genève, le 3 février 2024 © Fabrice COFFRINI
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'exprime devant le siège des Nations unies à Genève, le 3 février 2024 © Fabrice COFFRINI

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a manifesté samedi devant le siège des Nations unies à Genève, aux côtés d'environ 2.000 personnes, pour exiger un "cessez-le-feu" à Gaza.

Son appel intervient alors que des négociations diplomatiques sont en cours pour parvenir à une nouvelle trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l'attaque d'une ampleur inédite lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien depuis la bande de Gaza.

"A cet instant, des femmes, des hommes, des enfants, des familles par milliers, centaines de milliers, vivent sous les bombes, le massacre, les crimes, la frayeur et de cet enfer monte la clameur du peuple, la nôtre", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, devant la foule réunie sur la place devant le siège de l'ONU.

Le "seul cri que nous voulons pousser à cet instant est cessez-le feu!" a lancé le fondateur du mouvement de gauche radicale. "Notre devoir est de hurler, de protester et d'exiger cessez le feu !"

Entouré d'autres représentants de son parti étaient également présents, dont les députés Jean-François Coulomme et Sophia Chikirou, il a également appelé à ce "que cesse l'âge des armes et des massacres".

"Il ne faut pas que le génocide qui se commet en ce moment à Gaza devienne le mode accepté de règlement des problèmes", a-t-il affirmé.

Il a également lancé un "merci" au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, pour avoir demandé "que cessent les massacres", assurant "heureusement qu'il y a l'ONU parce que sinon il n'y aurait que la barbarie".

L'attaque sans précédent menée par des commandos du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien a tué plus de 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Selon Israël, quelque 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza le 7 octobre, dont une centaine ont été libérées fin novembre. 132 otages y sont toujours retenus, parmi eux 27 ont été déclarés morts par l'armée.

En riposte à l'attaque, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et a lancé une offensive militaire qui a fait 27.238 morts, en grande majorité des civils, selon un dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.

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