Quel avenir pour le site Siaé de Domgermain ?

«Notre objectif est de ne laisser s’installer aucune friche et de maintenir, a minima le niveau d’emploi et de qualification de notre territoire. Il est, sur le plan humain, de ne laisser personne au bord du chemin», dixit dans un communiqué de presse commun Dominique Potier, députée de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle et Fabrice Chartreux, conseiller régional et président de la Communauté de communes Terres Touloises, suite à la confirmation faite par Florence Parly, ministre des Armées, aux élus locaux du choix de Phalsbourg et non de Domgermain pour la maintenance des futurs aéronefs NH90. 

© : Puma Hélicoptère
© : Puma Hélicoptère

Raison invoquée : «un rapprochement des forces entre opérationnels et l’industriel Siaé dans le Grand Est.» Le site militaire de Domgermain (130 personnes dont 77 civils) s’affiche comme un haut lieu de compétences de la maintenance aéronautique. Depuis 2007, le Siaé (Service industriel de l’aéronautique) assure cette activité de maintenance et visites périodiques des hélicoptères Puma. La fin programmée en 2025 de ce type d’appareils a entraîné plusieurs anticipations dont celle de la maintenance des aéronefs NH90. La décision prise récemment interroge donc sur le réel avenir du site. «L’État prévoir d’ores et déjà d’accompagner la transformation de la base et s’engage à travailler avec les collectivités territoriales pour soutenir un projet économique sur le site. Le Gouvernement a affirmé le maintien de la vocation industrielle du site, qui permet de créer de l’emploi et de la valeur sur le territoire, dans une démarche nationale de renforcement de notre relocalisation industrielle», assure de son côté Carole GrandJean, députée de Meurthe-et-Moselle dans un communiqué.