Quatre nouveaux arrivants au Carré des affaires
Le Carré des affaires accueille quatre nouveaux arrivants en son sein, dont deux avocats.
La première des entreprises est une activité d’expert-comptable. Sylvain Goret est à sa tête. Fraîchement diplômé (2018), il a commencé chez un notaire avant d’intégrer le Carré des affaires. “Je traite tous les types de dossiers, sauf les dossiers agricoles. Je peux m’occuper de prestations exceptionnelles, comme les fusions ou les transformations.” L’expert-comptable souhaitait avant tout étendre son réseau et trouver une nouvelle clientèle en franchissant la porte de la pépinière calaisienne.
Viennent ensuite Agnès Courselle, avocate spécialisée dans le droit du travail, et Alain Gatignol, avocat d’affaires. Après avoir fini ses études en 2008, Agnès Courselle débute en 2009. Elle a récemment ouvert son cabinet pour “accorder plus de temps à (ses) dossiers” et ne pas avoir de problème de gestion de son temps. “Je ne veux pas de rentabilité à tous crins, je voulais avoir du temps à accorder à mes clients.” Pour le moment, l’avocate traite surtout des dossiers de salariés, mais n’exclut pas d’assister des entreprises dans ce type de démarche.
Enfin, Laurent Rocard a repris 2D plomberie en octobre. Ici, l’entreprise dispose non seulement d’un bureau, mais aussi d’un atelier. L’entreprise de plomberie, chauffage, ventilation et climatisation emploie cinq salariés. En reprenant l’affaire, Laurent Rocard a orienté l’activité, qui était à la base essentiellement tournée vers les particuliers, vers le tertiaire. Par ailleurs, l’entreprise est “prestataire de Leroy Merlin pour ce qui concerne les salles de bains”, précise le dirigeant qui a repris l’affaire auprès d’un prédécesseur qui prenait sa retraite. “Nous comptons embaucher deux personnes d’ici peu.” Un recrutement théoriquement difficile dans le secteur de la plomberie, mais le réseau du repreneur est solide. “Sans cela, il aurait été très compliqué de trouver…“
Un environnement propice au business
«La pépinière permet d’avoir un entourage, estime Sylvain Goret. Si on a besoin de prestations particulières, on a un beau panel d’entreprises à portée de main.» Pour Agnès Courselle, le côté financier est important. À l’heure où se dessine une réforme des retraites difficile pour le régime spécial des avocats, elle souhaitait économiser quelques charges en s’installant en zone franche.
Par ailleurs, pour ces nouveaux arrivants, l’ambiance effervescente d’un espace comme celui-ci est idéal pour entreprendre. La légendaire solitude du chef d’entreprise doit être brisée. Pour Laurent Rocard, la présence d’ateliers mis à disposition des entreprises était par ailleurs décisive. Tout un ensemble d’arguments qui font que le Carré des affaires a encore de beaux jours devant lui…