Quand on a que l’amour…
Tiens, le 14 février pointe le bout de son nez avec sa sacro-sainte et mercantile Saint-Valentin, la fête des amoureux sans aucun tabou. Tiens, un roman de filles à l’eau de rose (un peu corsé) mais à succès, entre un playboy milliardaire et une jeune étudiante, porté à l’écran et déjà c’est la frénésie des réservations de places de la part de la gent féminine, sans parler de la vente des produits dérivés. L’amour, le beau, le vrai guide encore le monde est c’est tant mieux car il en a bien besoin. Petite ombre au tableau de ce vent «fleur bleue» qui frétille, l’ouverture du procès pour proxénétisme aggravé de DSK ou comment une virée entre copains fortunés et portés sur la chose devient une affaire d’État ou presque. Rien avoir avec l’amour, cette tarification orchestrée de l’acte charnel. L’amour avec un grand A il y en a eu pourtant et de belles déclarations fougueuses comme à la fin janvier. Manuel Valls, le Premier ministre en déplacement en Chine lance à tout-va à nos nouveaux amis chinois : «La France vous attend ! Mon gouvernement souhaite lever tous les obstacles pour permettre à tous les investisseurs chinois de venir. La France est pro-entreprises et pro-business.» Et d’ajouter : «ne craignez pas notre droit, ni notre droit social. La France est un pays qui va vous permettre de faire de belles affaires.» En Lorraine, la Meuse fait aujourd’hui office de jolie mariée depuis la signature du contrat entre l’entreprise chinoise Shenan, le département et le groupe Arelis pour l’installation d’une usine de fabrication de leds à Souhesmes près de Verdun. Une belle histoire d’amour entre nos deux pays. Reste à espérer que le contrat de mariage soit solide, histoire d’éviter un divorce douloureux.