Entreprises
Quand le chef d’entreprise en Moselle optimise son pilotage
Pour bien mener l’essor d’une entreprise, un dirigeant ne peut se permettre de naviguer à vue. Il s’avère donc primordial d’établir des stratégies de pilotage et favoriser la planification au lieu de l’improvisation. «Bien piloter son entreprise, c’est gagner en performance» : c’est le thème d’un prochain atelier collectif organisé par la CCI Moselle Métropole Metz à Sarreguemines. Comment le chef d’entreprise peut-il se muer au quotidien en marin habile et avisé, sachant naviguer par temps calme et par gros vent ? Éléments de réponse.
39 000. C’est à quelques unités près le nombre d’entreprises en Moselle en ce début d'année. À leurs commandes, des femmes, des hommes qui ont emmené avec eux, d’autres femmes, d’autres hommes dans leur aventure entrepreneuriale. Assurément des capitaines d’embarcations économiques diversifiées et de toute taille. Un bon pilote est autant un bon gestionnaire qu’un bon manager. Une fois le plan de vol en tête, il doit maintenir le cap sur la destination visée.
Des écueils économiques... mais pas seulement
Le dirigeant doit ainsi jongler entre le vocabulaire technique et la gestion de l’ensemble des informations à traiter à tous les niveaux de l’entreprise. Un système de pilotage efficace alliera la stratégie (direction), l’opérationnel (chef de projet, équipe de travail), le contrôle (comptabilité et contrôle de gestion). La défaillance d’une entreprise ne vient jamais au hasard et résulte souvent d’une combinaison de facteurs. Généralement, le processus de détérioration débute plusieurs années avant l’inéluctable. C’est le rôle constant et sans relâche du dirigeant : garder en permanences un œil vigilant, être aux aguets du moindre signal d’alerte. Si la défaillance de clients, la baisse conjoncturelle de la demande, la santé financière de l’entreprise sont des écueils, ils ne sont pas les seuls. C’est une constance observée : seule la moitié des nouvelles entreprises survivent durant les cinq premières années et seul un tiers durent au moins dix ans. Avec l’effet du verre à moitié vide, à moitié plein, ce sont environ 65 % qui mettent la clé sous la porte avant la barre décisive de la décennie d’existence.
Introspection interne...
Outre les fluctuations économiques et des marchés, l’une des raisons majeures de nombre d’échecs tient à la mauvaise organisation d’une entreprise. Avec pléthore de déclinaisons : gaspillages dans les services, mauvais choix du statut juridique, manque d’anticipation, mauvais investissements, désorganisation ou mésentente entre les associés ou de l’équipe dirigeante, gestion trop personnelle, absence de visibilité sur l’avenir de la société, mauvais management du personnel, incapacité à communiquer sur l’image et les produits de l’entreprise, outil de production dépassé, méfiance des banque et des investisseurs, inquiétude des salariés sur la pérennité de l’entreprise, mauvaise ambiance et mal-être des collaborateurs, insuffisance de la connaissance du droit social, fiscal, environnemental, international, non-respect des normes réglementaires, compétences insuffisantes des salariés… Dans cette liste non exhaustive, on le voit, à chaque étape du cycle de vie de l’entreprise, dans son quotidien, le moindre grain de sable peut venir enrayer la machine et prendre des proportions inquiétantes et irréversibles.
Trouver les clés de la gestion du quotidien
La CCI Moselle Métropole Metz abordera ce point essentiel pour le dirigeant : «Bien piloter son entreprise, c’est gagner en performance». Rendez-vous le mardi 8 mars, à la CCI de Sarreguemines, de 9 h à 10 h, en présentiel. Dès lors, comment répondre à cette épineuse question : comment bâtir un bon modèle d’entreprise ? C’est assurément un savant mariage entre préceptes à ne pas déroger et bon sens. Sans doute, une étape préalable est tout bonnement de rechercher, d’observer et d’examiner la manière dans les autres entreprises du secteur fonctionnent. Pêle-mêle : élaborer des outils à temps réel, court, moyen et long terme prenant en compte des prévisions financières basées sur des revenus prévisibles, un marketing stratégique, des solutions de gestion pour parer tout obstacle potentiel et mettre en place une veille sur les activités des concurrents. Tableau d’étapes et calendrier sont ici des balises pour éviter un échec. En définitive, il s’agira de résoudre les problèmes les uns après les autres en restant sur la bonne voie. La clairvoyance et la compétence du chef d’entreprise sont décisives : savoir faire face aux turbulences et revoir la trajectoire initiale si besoin.
Pour s’inscrire :
https://www.moselle.cci.fr/webform/piloter_son_entreprise