PwC éclaire les directeurs financiers et comptables des PME, ETI et grands groupes de la région

Depuis son lancement en 2005, le succès de la conférence «Arrêté des comptes et résultat fiscal», organisée par le cabinet lillois PwC en partenariat avec la DFCG et les Editions Francis Lefebvre, ne se dément pas. L'édition 2015 aura une nouvelle fois fait la preuve de l'intérêt de cette manifestation pour la veille et la mise en alerte des directeurs financiers et comptables des PME, ETI et grands groupes de la région.

Philippe Aerts, associé PwC, responsable de la région Nord et du bureau de Lille, et Lionel Mailly, président régional et vice-président national de la DFCG.
Philippe Aerts, associé PwC, responsable de la région Nord et du bureau de Lille, et Lionel Mailly, président régional et vice-président national de la DFCG.

 

D.R.

De gauche à droite , Bénédicte Le Maux, directrice PwC, Alexandre Decrand, associé PwC, audit, Philippe Aerts, associé PwC, audit, responsable de la région Nord et du bureau de Lille, Fabrice Marmousez, associé PwC, expertise-conseil et commissariat aux comptes de proximité, Stéphanie Verzura, associée PwC Société d'avocats, Laurent Guiot, associé PwC, audit.

Une nouvelle fois, la salle mise à disposition au Kinepolis de Lomme pour la traditionnelle conférence “Arrêté des comptes et résultat fiscal” organisée par PwC en partenariat avec la DFCG (association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion) et les Editions Francis Lefebvre a affiché complet le 7 décembre 2015. Plus de 300 professionnels du chiffre en entreprise, responsables comptables, responsables trésorerie, directeurs comptables, directeurs financiers, etc. ont écouté les experts de PwC, de PwC Société d’avocats et du Mémento comptable commenter les “incontournables” 2015. Des incontournables dans lesquels ils ont pu piocher en fonction de leurs responsabilités et centres d’intérêt.

Animation de qualité. Ainsi, Antoine Leclercq, responsable trésorerie chez Tape à l’œil à Wasquehal, sensible au «regard toujours intéressant et critique porté sur des points d’attention de portée macroéconomique relatifs aux tendances de fond et aux cas précis de points de vigilance sur l’arrêté des comptes», a-t-il, pour sa seconde participation, particulièrement trouvé son compte, car travaillant dans une société internationale exposée aux risques de couverture, dans l’exposé sur le suivi des instruments financiers en couverture.

Plus de 300 professionnels du chiffre en entreprise occupaient les fauteuils de la salle 14 du Kinepolis de Lomme.

Plus de 300 professionnels du chiffre en entreprise occupaient les fauteuils de la salle 14 du Kinepolis de Lomme.

Responsable comptable chez MG Valdunes à Trith-Saint-Léger et présente pour la quatrième fois, Sophie Menu explique être venue “chercher des informations techniques pour clôturer (ses) comptes et des éclairages sur certains points, comme le résultat fiscal, les nouvelles règles sur le suramortissement apportées par la loi Macron et sur les opérations de couverture“. Et si d’aucuns, tel ce directeur administratif et financier de Templemars, ont pu juger que nombre des sujets traités en cette édition 2015 “étaient beaucoup pour les grandes comptes“, tout en manifestant un grand intérêt pour son contenu, très nombreux, voire la totalité des participants, furent ceux qui, comme Olivier Sallez, DAF chez Finorpa, apprécient la qualité de l’animation, la pertinence des sujets abordés et l’anticipation de la documentation par rapport à la date de clôture qui intervient le plus souvent au 31 décembre. 

Après-midi de décryptage. Comme annoncé, cette demi-journée d’actualités fiscales et comptables a permis de décrypter les incidences des lois majeures de l’année 2015 sur les comptes sociaux et consolidés, à commencer par la loi Macron à travers deux de ses dispositions que sont le suramortissement (qui permet de déduire sous conditions 40% de la valeur d’origine d’un bien) et la réforme du régime des attributions gratuites d’actions qui donne davantage d’attractivité à ce dispositif d’incitation des salariés.

Philippe Aerts, associé PwC, responsable de la région Nord et du bureau de Lille, et Lionel Mailly, président régional et vice-président national de la DFCG.

Philippe Aerts, associé PwC, responsable de la région Nord et du bureau de Lille, et Lionel Mailly, président régional et vice-président national de la DFCG.

La même séquence a permis un focus sur les nouvelles obligations prévues dans le projet de loi de finances de déclaration en matière de reporting d’impôt pays par pays (CBCR) pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016, et sur les conséquences de l’arrêt Steria pris par la CJUE sanctionnant l’application de la quote-part de frais et charges (QPFC) de 5% aux dividendes en provenance de filiales européennes : réclamations à opérer par les entreprises et évolution attendue du régime de taxation des dividendes (modification du taux de la QPFC par le projet de loi de finances rectificative pour 2015).

L’analyse de la transposition de la directive comptable européenne de 2013 dans le Code de commerce modifié en juillet 2015 et applicable aux exercices ouverts à partir du 1er janvier prochain aura été le deuxième temps fort de l’après-midi. Ont ainsi été précisés les principaux changements pour 2016 à anticiper dès cette année pour les incorporels, notamment pour ce qui concerne l’amortissement et la dépréciation du fonds commercial, le traitement du mali technique de fusion et celui de l’écart d’acquisition dans les comptes consolidés établis en règles françaises (règlement CRC n° 99-02).

Sujet plus technique traité, les changements comptables et opérationnels à anticiper suite au nouveau règlement portant sur les instruments financiers et les opérations de couverture, dans les comptes sociaux et consolidés en règles françaises. L’homologation du nouveau règlement ANC est attendue pour le 31 décembre prochain et offre une application anticipée possible dès 2016 et obligatoire en 2017. Ses principaux apports portent sur de nouvelles opportunités de couverture avec, notamment, la reconnaissance en comptabilité de couvertures existant déjà en gestion (titres en devises, contrats de couverture entre une société mère et ses filiales…). Elles ont néanmoins des contreparties comme la documentation obligatoire de la relation de couverture en annexe… Au final, beaucoup d’éléments à enjeux plus ou moins prononcés pour les entreprises. Mieux vaut en avoir connaissance pour mieux s’y préparer, les anticiper et les appliquer…