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Promatec va poursuivre son développement sur la zone du Siziaf
Spécialiste de la fabrication et de la pose de résine de sol haute résistance, Promatec avait besoin de locaux plus grands pour pouvoir se développer. D’ici la fin de l’année, l’entreprise prendra possession de ses nouveaux locaux sur la zone d’activité Artois-Flandres.
L’histoire de Promatec a démarré en Picardie, à Abbeville. En 1959, l’entreprise, complètement détruite pendant la Deuxième Guerre mondiale, redémarre une activité de fabrication de résines, de systèmes d’étanchéité et de peintures.
En 1975, Gérard Boué, le père de l’actuelle cogérante Nelly Boué-Cantineau, crée la Compagnie française des sols, une société spécialisée dans l’application de sols industriels, techniques et professionnels. «Mon père utilisait notamment les produits fabriqués par Promatec. Il s’est rapidement fait un nom dans le domaine des sols industriels», explique-t-elle.
Lorsqu’en 1992 Promatec s’est retrouvée en difficulté, Gérard Boué décide de racheter son fournisseur. «Depuis 1989, Promatec s’était recentrée sur une activité de formulation, la fabrication et la distribution de systèmes pour la réalisation de sols industriels techniques», poursuit Nelly Boué.
En 2003, Gérard Boué décide d’opérer un virage stratégique et devient le premier et l’unique fabricant applicateur, avec comme objectif de maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur des projets de sol de ses clients. Cette stratégie est toujours la même aujourd’hui. «Nous sommes devenus le leader européen des résines de sol très haute résistance. Nous avons la particularité d’être le seul à fabriquer et poser les produits.» Promatec maîtrise ainsi les dossiers de ses clients de A à Z, et est capable de répondre à toutes les demandes, même les plus complexes, tout en assurant un vrai suivi, marquant au passage des points face aux concurrents 3M et Seika.
C’est le cabinet d’architecte Plateau qui a imaginé le nouveau bâtiment dont la construction a démarré en janvier dernier.
En développement
L’entreprise, qui compte une vingtaine de salariés, en nette progression ces dernières années, poursuit son développement. «Nous étions 15 il y a un an. Nous espérons atteindre, dans un avenir assez proche, un effectif de 25 personnes.»
Cette progression n’est pas due au hasard. Nelly Boué a repris l’entreprise de son père avec son conjoint, Charles Cantineau, et les deux cogérants ont mis en place une nouvelle stratégie : de nouveaux services, notamment en maintenance, la vente en plus petit conditionnement et via un site de e-commerce. «Nous avions beaucoup de demandes de client. Nous avons donc décidé de mettre en place une équipe dédiée qui intervient sur l’ensemble de la région des Hauts-de-France», explique Charles Cantineau.
Dans le même temps, Promatec a retravaillé sa formulation afin d’avoir un produit plus performant, applicable à une température plus basse, avec un temps de séchage plus court, le tout en diminuant les COV.
Promatec, devenue une référence dans son domaine d’activité, a de belles réalisations à son actif, notamment la Française de mécanique ou encore le hall de production de chez Atlantic.
Le bâtiment Promatec sera construit selon les normes HQE.
Un nouvel écrin
Pour poursuivre son développement, l’entreprise avait besoin de place. Mais, sur le site de Ruitz, Promatec ne disposait plus de réserve foncière suffisante sur s’agrandir. «Nous avons étudié plusieurs possibilités et avions comme objectif de rester assez proche de notre implantation historique», précise Charles Cantineau.
Les deux dirigeants ont saisi une opportunité sur la zone d’activité Artois-Flandres, un terrain d’un hectare situé au bord du canal rue de Cardiff. «Nous allons y faire construire un bâtiment de 2 000 m2 répondant aux critères de la haute qualité environnementale, avec une architecture particulière et un bardage bois. Un investissement de 2 millions d’euros.»
D’ici à la fin de l’année, Promatec prendra possession de son nouvel outil de production qui lui permettra de passer à la vitesse supérieure.
Conçu par le cabinet Plateaux de Marquette-lez-Lille, ce bâtiment permettra à l’entreprise de se développer au cœur de la région, à moins de 30 minutes de Lille et assez proche de Ruitz pour permettre aux salariés de venir travailler sans trop de difficultés. Des moutons seront mis en pâture sur les espaces verts autour de celui-ci. Initialement, la livraison des bureaux était prévue pour le mois de septembre.