Principales réactions de l'opposition à la conférence de presse de Macron

Voici les principales réactions des responsables de l'opposition à la conférence de presse d'Emmanuel Macron...

Le président Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse pour présenter le cap du nouveau gouvernement, le 16 janvier 2024 à l'Elysée, à Paris © Ludovic MARIN
Le président Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse pour présenter le cap du nouveau gouvernement, le 16 janvier 2024 à l'Elysée, à Paris © Ludovic MARIN

Voici les principales réactions des responsables de l'opposition à la conférence de presse d'Emmanuel Macron mardi soir: 

Marine Le Pen, cheffe de file des députés Rassemblement national (sur X): "Le grand rendez-vous avec la Nation s’est transformé en un énième et interminable bavardage; un entre-soi sans hauteur, sans vision et surtout sans solutions aux problèmes critiques des Français. Le fond comme le ton ne sont pas au niveau d’un président de la République".

Jordan Bardella, président du RN (sur France2): "J’ai eu le sentiment, dans un premier temps, d’un président de la République qui n’était pas président de la République mais qui était un Premier ministre, qui faisait une déclaration de politique générale en prenant un peu tout un tas de sujet, en rentrant parfois dans des micro détails. Et je me mets à la place des Français qui doivent se demander : mais finalement, demain matin quand j’irai travailler, qu’est-ce qui va fondamentalement changer dans mon quotidien ?"

Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise (sur X): "Dans un exercice digne de l'ORTF, Macron enchaîne les poncifs réactionnaires, répète des promesses non tenues et annonce une nouvelle étape de maltraitance sociale. Les Français ne verront pas leurs salaires augmenter. Il n'y aura pas plus de soignants, ni de professeurs. L’électricité sera toujours plus chère. Les franchises médicales vont doubler. Le flot de paroles n’assèchera pas les souffrances du pays".

Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale (déclaration à la presse): "On a une deconnection terrible d'un président de la république et d'un pouvoir qui aujourd'hui ne répond plus aux besoins fondamentaux des gens que ce soit sur la question de l'éducation de la santé du logement et juste avoir de quoi vivre dignement. Je trouve ça extrêmement déconnecté de ce que vivent les français et surtout l'horizon qui est proposé avec cette allocution est un horizon extrêmement malheureux fait de sang et de larmes".

Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV (sur X): "Un discours de technocrate réactionnaire. #Macron a éludé tous les sujets qui intéressent les Français : augmentation de l’électricité, crise écologique, logement, précarité. À la place, un discours de politique générale lunaire et paternaliste. Flippant, vraiment. Et ringard."

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF (sur X): "Le discours de politique générale vient d’être prononcé. Les factures d’électricité vont augmenter, Les prix des médicaments vont augmenter. Mais les salaires, eux, ne vont pas augmenter ! La messe est dite".

Olivier Faure, premier secrétaire du PS (sur X): "C’était ça la grande initiative pour unir les Français ? Les jeunes, classe dangereuse au pas. Les salariés renvoyés à l’arbitraire patronal, les franchises doublées, les chômeurs sanctionnés, l’écologie limitée, l’électricité augmentée, la préférence nationale assumée…"

Eric Ciotti, président des Républicains (communiqué): "Le Président de la République promettait un rendez-vous avec la Nation. Ce ne fut qu’un rendez-vous avec lui-même. Au cours d’un long exercice d’autosatisfaction, il a expliqué que, depuis six ans et demi, tout va mieux. Nous ne l’avions pas remarqué. Le président de la République a dressé une liste de vœux pieux, avec laquelle il est difficile d'être en désaccord, mais les ambitions sont aussi monumentales que les annonces sont modestes. Les Français attendent plus que des discours : ils attendent des actes et de la cohérence."

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