Près d’Amiens, le succès du Pop Corn Labyrinthe ne se dément pas
Le groupe Pop Corn Labyrinthe connaît un franc succès. A tel point qu’il compte aujourd’hui une quarantaine de parcs nature franchisés partout en France, dont un à Saint-Fuscien.
« Nous avions envie, avec mon conjoint, de mener un projet ensemble, de préférence dans le secteur des loisirs en extérieur » se souvient Jade Bouillaud, gérante du Pop Corn Labyrinthe à Saint-Fuscien. Adrien Huchet, son compagnon, travaillait alors pour la communication des Pop Corn Labyrinthes, concept né en 2009 dans le Morbihan. « Lorsque l’opportunité de créer des parcs franchisés dans les Hauts-de-France s’est présentée, nous n’avons pas hésité » poursuit Jade Bouillaud.
En 2022, avec Adrien Huchet, elle ouvre donc un parc de loisirs à Amiens et un second à Berck. Entre juillet et septembre, plus de 12 000 visiteurs se pressent dans les allées de maïs. Un engouement qui encourage le duo à réitérer l’expérience dès l’année suivante à Rouen et Caen. « Pour l’instant, nous allons nous concentrer sur le développement de ces quatre sites, ce qui demande beaucoup d’énergie et de temps » ajoute celle qui a été confrontée pour la première fois à une météo défavorable tout au long de la saison.
Des labyrinthes évolutifs
Chaque année, la tête de réseau transmet aux franchisés les nouveaux plans des labyrinthes de maïs. « Les agriculteurs partenaires sèment normalement, et lorsque la plante atteint 30 cm de hauteur, nous reproduisons le tracé indiqué. Pendant que le maïs pousse, nous installons l’aire d’accueil, la signalétique, les jeux… » détaille Jade Bouillaud. Laquelle souligne que si les modèles sont communs à tous les parcs, les jeux, leur implantation et les parcours sont différents. « Les visiteurs peuvent aller à Amiens, Berck ou ailleurs, ils ne trouveront jamais la même chose » assure-t-elle.
Entre juillet et septembre, le Pop Corn Labyrinthe accueille aussi bien des familles que des amis ou des collègues. « Tous aiment l’idée de partager une activité en extérieur dont le prix est raisonnable et qui rassemble » note Jade Bouillaud. À Saint-Fuscien, deux parcours sont proposés : le premier, accessible aux jeunes enfants, est agrémenté de jeux en bois. Le second a été conçu comme un jeu de piste avec des énigmes.
Des événements très attendus
« Tout au long de la saison, nous organisons aussi des "Nuits de l’horreur" qui nous permettent de capter un public très différent, entre 20 et 40 ans, qui ne vient pas la journée » souligne l’entrepreneuse. Très appréciées, ces nocturnes aux places limitées et déconseillées aux moins de 16 ans invitent les participants à s’aventurer dans un labyrinthe envahi par des zombies affamés. L’objectif ? Trouver la sortie le plus rapidement possible. « Il y a une vraie demande pour ce type de soirée, qui peut représenter jusqu’à une semaine de fréquentation. À terme, nous aimerions trouver une troupe de théâtre pour améliorer encore l’expérience » explique-t-elle.
Très attentifs aux retours de leurs clients, Jade Bouillaud et Adrien Huchet analysent en fin de saison les chiffres, mais aussi les commentaires reçus. « Nous les lisons tous pour comprendre ce qui a fonctionné et ce qui est à revoir. Nous portons aussi une attention particulière aux retours de nos 14 salariés, c’est ce qui nous permet de nous améliorer constamment »
conclut-elle.