Première journée du développement durable sur le campus EDHEC
Conférence, atelier culinaire, exposition, mesure de l'empreinte écologique… différents aspects du développement durable ont été abordés durant cette journée du 3 avril 2014. Un véritable World Forum estudantin proposé par les étudiants de l'ESPEME.
En cet après-midi ensoleillé du 3 avril, les étudiants ESPEME de 1re année avaient investi tous les endroits stratégiques du campus pour installer leurs stands, accueillant de nombreux invités extérieurs. Ainsi Florent Ladeyn, le médiatique cuisinier nordiste finaliste de l’émission Top Chef 2013, a réalisé des œuvres culinaires avec des aliments de récupération. Des artistes (Cécilia Neils, Priscilla Motte-Vernier…), travaillant à partir de matériaux naturels (feuilles, écorces), ont exposé leurs œuvres. Des créateurs textile et de bijoux (L’Herbe Rouge, Com’To’You…) engagés dans le recyclage étaient présents. Des compétitions sportives, une conférence sur l’Europe et le développement durable étaient organisées. Il y avait même la coopérative nordiste Norabio qui pense installer un relais de vente de Biocabas sur le campus, et ce, grâce à l’initiative d’étudiants ESPEME.
Le virus de l’entrepreneuriat. A l’origine de cette journée, un groupe de six étudiants ESPEME 1re année qui, dans le cadre de leur module atelier-projet, avaient décidé de promouvoir le développement durable sur le campus. Anaïs Gherbi, présidente de l’association estudantine «Vert l’avenir» créée pour l’occasion, explique l’intérêt d’une telle opération : «Au-delà de la sensibilisation du campus au développement durable, ce module nous a appris à gérer un projet, à travailler en équipe, à mobiliser ensuite une équipe d’une centaine d’étudiants pour nous aider à manager notre association… On est proche du fonctionnement d’une petite entreprise.» Et c’est bien là l’objectif sous-jacent de cette démarche, comme l’explique Sabine Ruault, leur responsable pédagogique : «10% de nos étudiants ESPEME se lancent dans la création d’entreprise en sortant de l’école. Et sur ces cinq dernières années, une centaine d’entreprises ont été créées par des anciens ESPEME. Avec ce module de 1re année, nous souhaitons leur inoculer le virus de l’entrepreneuriat, leur faire apprendre par l’action. Ce type de projet leur permet de développer des compétences, d’analyser une problématique, d’avoir une vision stratégique.»
Le développement durable, très attractif. Les étudiants organisateurs avaient en plus un tuteur, Valérie Dollet, de Oikéo, cabinet de consultants sur ces questions de développement durable. Elle les a accompagnés durant toutes les étapes préparatoires de cette journée. Et le 3 avril, elle avait apporté un tapis atypique qui mesure l’empreinte écologique de chaque participant. Le développement durable a en tout cas le vent en poupe chez les étudiants comme le constate Sabine Ruault : «Cette année, sur les 75 projets d’étudiants de 1re année, une vingtaine sont en lien avec le développement durable. Une autre vingtaine traite de la solidarité et du handicap.» Autant de secteurs qui ont besoin du dynamisme des étudiants, futurs décideurs économiques.