Première édition franco-belge du “start-up week-end” initié par Google

Edwige jessel.
Edwige jessel.
D.R.

Edwige jessel.

54 heures pour réaliser un projet de start-up : c’est le défi que s’apprêtent à relever les quelque soixante participants au “start-up week-end” organisé à la CCI Grand Lille. Grande nouveauté, il s’agit de la première édition “franco-belge”, ouvrant la participation aux entrepreneurs des deux côtés de la frontière. À l’occasion, nous avons rencontré Edwige Jessel, chargée de projet transfrontalier à la CCI Grand Lille.

La Gazette. Qui est à l’origine de cet événement ?

Edwige Jessel. Le start-up week-end a été déployé par Google dans 150 pays dans le but de susciter l’envie d’entreprendre à travers le monde. La première édition à Lille s’est tenue en 2011. Cet événement offre l’opportunité à des entrepreneurs ou personnes ayant la volonté d’aller plus loin dans une idée d’entreprise innovante, de travailler en équipe à la réalisation d’un projet de start-up.

Comment se déroule le startup week-end ?

Les participants ont 54 heures pour monter un projet de start-up par groupe de 5-6 personnes. Le travail d’équipe s’effectue durant tout le weekend jusqu’au dimanche et le passage devant le jury. L’enjeu est de convaincre les membres du jury, par un pitch de cinq minutes, que le projet d’entreprise est viable.

Quelle est la particularité de cette édition 2016 ?

Il s’agit de la première édition “franco-belge” qui réunira participants, jurys, experts et sponsors des deux nationalités. C’est un événement transfrontalier très riche en termes d’échanges car les soixante participants (20% de belges et 80% de français) ont l’occasion de mieux comprendre ce qu’il se passe de l’autre côté de la frontière. C’est aussi l’occasion pour les entrepreneurs de confronter leurs projets à des experts avec une certaine expérience de l’international. Notre premier succès est de voir autant de partenaires adhérer à l’événement (CCI Grand Lille, Deloitte, In extenso, French Connect, Link gestion, Befi, MyMicroInvest et autres).

Monter une projet de startup en 54 heures, n’est-ce pas insuffisant ?

Les entrepreneurs n’ont bien entendu pas le temps de déposer de statut mais font avancer une idée et posent des bases. Les participants peuvent prendre des rendez-vous avec les experts – spécialisés dans le business plan, le développement informatique, la protection intellectuelle et autre – qui sont à leur disposition tout le week-end afin de les aider et les conseiller.

Qu’est-ce que gagnent les lauréats ?

Les gagnants bénéficient d’un espace de coworking à Lille et à Bruxelles, d’un accompagnement d’experts à la fois belges et français mais aussi d’une visibilité lors du Salon Créer grâce à une présentation des lauréats le premier jour.