Pour de la Culture économique…
Trois jours marathon en Meurthe- et-Moselle la semaine dernière pour Aurélie Filippetti. D’inauguration en pose de première pierre, la ministre de la Culture et de la Communication a tenté de prouver que le développement économique passe par les Arts en tous genres.
La culture avec un grand «C» comme moteur du développement économique. Cela en fait toujours sourire quelques-uns surtout en ces périodes délicates. Ils sourient… car ils n’ont rien compris, c’est du moins tout le message véhiculé la semaine dernière à l’occasion de la venue en Meurthe- et-Moselle d’Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture et de la Communication, notamment sur le campus d’Artem à Nancy où elle a posé la première pierre de l’école nationale supérieure d’art (Ensart). «Artem est un outil d’attractivité pour la région. C’est l’entreprise qui est derrière tout cela, qui apporte de l’emploi. Les crédits sont de plus en plus rares, ils doivent être dirigés vers le développement économique», assure Jean-Pierre Masseret, le président du Conseil Régional de Lorraine à l’occasion de la visite du campus nancéien.
Fertile hybridation
L’Ensart se veut la traduction de cette volonté de synergie de compétences de différents univers. «Elle dispense des formations diplômantes et professionnalisantes dans le domaine de l’art, de la communication et du design. Elle mise aussi sur la coopération internationale et attirer des talents étrangers ainsi que des chercheurs d’excellence», explique l’exécutif régional. L’Ensart n’était qu’une étape dans la visite ministérielle de la semaine dernière. De retour dans ses terres lorraines, Aurélie Filippetti a effectué une véritable visite marathon pendant trois jours avec, notamment, l’inauguration d’une nouvelle salle de spectacle à Toul, un passage par le NJP dans la cité ducale, une remise de médaille d’officier de l’ordre des Arts et des Lettres à l’emblématique Paulette Marchal de la salle de concert éponyme de Pagney-derrière- Barine. L’entreprise, l’art, l’industrie en passant par la culture populaire, tout doit faire un tout ! «Une fertile hybridation», comme l’assure la ministre. Reste encore à le faire comprendre.