Pose de la première pierre du terminal méthanier
Henri Proglio, le PDG d’EDF, était le 5 octobre à Loon-Plage pour la pose de la première pierre du terminal méthanier.
La cérémonie a démarré avec la visite du chantier qui fut l’occasion de constater que les fondations étaient terminées et que les travaux amorçaient la conception du premier étage des cuves. Avec ses trois cuves de stockage de gaz naturel liquéfié, le terminal fournira une plus grande flexibilité au réseau.
Prévue pour 2015, la livraison du site devrait permettre d’accueillir les plus grands navires méthaniers et disposera d’une capacité de 13 milliards de mètres cubes par an, soit l’équivalent de 20% de la consommation annuelle française et belge. Le montant de l’investissement pour la seule partie correspondant au terminal est d’un milliard d’euros.
Les emplois attendus sur le littoral grâce à ce projet devraient avoisiner les 1 200 postes durant la phase de construction du chantier, puis 160 emplois directs et indirects durant l’exploitation du terminal. L’ouvrage devrait également avoir un impact en termes de trafic portuaire et engendrer une hausse de 7% sur les chiffres du Grand Port maritime de Dunkerque.
Lors de la pose de la première pierre, Henri Proglio a déclaré : «Le terminal méthanier de Dunkerque renforce l’ancrage historique du groupe sur le territoire dunkerquois et contribue au rayonnement économique de l’ensemble de la région. Cet ouvrage, qui présente la particularité unique d’être raccordé à deux marchés, France et Belgique, est un atout majeur pour la sécurisation et la diversification des approvisionnements gaziers européens. Ce projet d’envergure confirme la volonté du groupe EDF de se doter d’une véritable plate-forme gazière, comme en témoigne par ailleurs la prise de contrôle du deuxième électricien et gazier italien Edison finalisée cette année…» Le sénateur-maire de Dunkerque, Michel Delebarre, par ailleurs président de la communauté urbaine de Dunkerque, a préféré plaisanter sur la localisation du terminal méthanier au Clipon de Loon-Plage qui, pressenti pour accueillir l’ouvrage, s’était vu tout d’un coup doté de toutes les grâces, le rendant comparable à la «place de la Concorde» dans l’esprit de ses contradicteurs : «objections qui furent bien vite balayées par le débat public qui s’ensuivit», expliqua-t-il.